mercredi 8 octobre 2025

La Fraternité écarlate - la jungle d' Amédio - Historique

 

LES RACES DE LA JUNGLE D'AMEDIO

Les races humaines de la jungle d'Amédio sont les olmans et les amédiens. Les olmans sont des immigrants d’Hepmonésie et présentent les caractéristiques physiques des olmans. Le terme « Amédiens » désigne à proprement parler tout habitant de la jungle d'Amédio, mais la plupart des gens utilisent ce terme pour désigner les descendants bronzés et couverts de taches de rousseur des suélois, et c'est cette définition qui sera utilisée dans la suite de cet ouvrage. Les amédiens sont physiquement identiques aux suélois d’Hepmonésie.

 

Note aux MJs : contrairement aux écrits de S.K. Reynolds, les olmans sont, pour beaucoup de Greyhawkers, originaires de la jungle d’Amédio, puis ont migré en Hepmonésie. Un nouveau calendrier vous sera proposé.

¨Pour quelques savants de Greyhawk, les olmans sont des cousins éloignés des flanae, ayant fui la Flanesse pour se réfugier en Hepmonésie. Cette version permet de valider les écrits de S.K. Reynolds. 

 

HÉRALDIQUE DES ÉTATS ET DES PEUPLES D’AMEDIO

Plusieurs centaines de tribus vivent dans la jungle d'Amédio, chacune faisant régulièrement la guerre aux autres, les conquérant ou les absorbant. De ce fait, peu d'efforts sont faits pour créer un totem ou un symbole distinct pour chaque tribu, les individus choisissant un animal ou une couleur préférée comme icône personnelle. Seuls Télanétéculi, Hucanuéa et Xamaclan conservent de véritables symboles héraldiques : un humanoïde ressemblant à une chauve-souris sur un fonds vert, une tête de jaguar sur fond marron et vert, et un œil superposé à une ziggourat, respectivement.

 

L'HISTOIRE DES PEUPLES DE LA JUNGLE D’AMEDIO

Les Olmans et les Amédiens ne sont pas les premières races intelligentes à régner sur la jungle d'Amédio. Des documents fragmentaires provenant de la cité olmane de Tamoachan et d'autres sites indiquent que la première civilisation de cette région appartenait à une race de reptiles presque identiques aux troglodytes actuels. Ces êtres vivaient il y a plus de trois mille ans et étaient malfaisants et querelleurs. Vénérant divers princes démons, ils réclamaient des trophées tels que des crânes et des peaux à leurs ennemis - normalement des tribus rivales qui vénéraient des princes démons différents - et ils développèrent des moyens avancés de momification ; des corps conservés d'animaux et d'anciens troglodytes apparaissent dans certains sites, et des écrits laissent entendre que leurs rois-sorciers s'étaient eux-mêmes dans l'espoir de prolonger leur existence au-delà de la mort. L'empire des troglodytes s'est effondré vers -1 700 AC. Il existe des preuves qu'une race amphibie plus grande que les batrasogs modernes vivait dans la jungle à cette époque, bien que les interactions qu'elle a pu avoir avec les troglodytes soient inconnues. Des reptiles géants dépourvus d'intelligence erraient également dans la jungle, les descendants de cette espèce comprennent le briseur d’os [Bonesnapper] et plusieurs variétés de lézards géants

Le vide laissé par la chute de l'empire troglodyte a permis à une race de gorilles intelligents de prendre l'ascendant vers -1 600 AC. S'appelant eux-mêmes d'kana, ils ont construit une civilisation pacifique de grandes nations tribales basées sur l'ordre et la confiance. Les d'kana ont manifestement développé l'art de lancer des sorts, puisque les restes trouvés dans de rares cryptes ou mausolées sont souvent accompagnés d'éléments de sorts indubitables. Il n'y a aucune preuve de guerre à l'époque des d'kana, il est donc possible que leurs magiciens et leurs prêtres aient reçu des présages inquiétants et aient retiré leur peuple avant que les violents olmans n'arrivent sur le territoire vers -1 200 AC. La plupart des tribus amédiennes et olmanes modernes racontent des histoires de « gorilles dakon » vivant dans les contreforts boisés des Fournaises de l’Enfer, probablement des descendants quasi-civilisés de cet ancien grand empire. Les explorateurs de la région ont trouvé des outils, des armes et des bijoux modernes similaires à ceux trouvés dans les anciennes sépultures d’kana, mais les locaux disent que les « mains noires » n’aiment pas être approchés.

Deux autres races de mammifères intelligents sont apparues à l'époque des d'kana. Les maléfiques kechs sont en fait antérieurs aux d'kana, et certains restes momifiés remontent à l'époque des troglodytes, mais ils n'ont prospéré qu'après la disparition des reptiles. Les bénins hommes-bêtes se sont également multipliés rapidement pendant que les d'kana étaient au pouvoir, aidés par leur capacité de camouflage.

Les olmans qui sont arrivés d’Hepmonésie l'ont fait vers -1 000 AC, longtemps après la disparition des d’kana. Trouvant cette nouvelle terre largement inhabitée par des ennemis intelligents, les olmans brûlèrent de grandes étendues de jungle pour faciliter leur progression à travers l'Amédio, s'arrêtant lorsqu'ils trouvaient des sites que leurs dieux approuvaient. Ils construisirent de grandes cités, brûlant la jungle environnante pour faire place à des terres agricoles. Sept villes furent construites, chacune entourée de villages et de communautés agricoles. Les terres entourant chaque ville étaient considérées comme un royaume, dont la ville était la capitale, mais tous les états-cités devaient prêter allégeance à la grande capitale située dans le centre de l'Amédio. Bien que ces cités-états se soient d'abord considérées comme des colonies de l'empire d'Heprnonésie, elles se sont toutes déclarées indépendantes avant -800 AC, lorsqu'elles ont découvert que l'ancien empire était mort. À partir de ce moment, les olmans d’Amédio se sont considérés comme la véritable civilisation olmane.

Le nouvel empire olman s'étendait des jungles les plus méridionales de l'Amédio aux îles Olmanes et à la partie la plus septentrionale de l'Hepmonésie, ainsi qu'à quelques colonies éparses de la péninsule de Tilvanot. Les cités-états ont prospéré pendant des années, mais elles ont fini par se retourner les unes contre les autres dans une série de guerres internes destructrices portant sur le contrôle de certaines mines, le choix de l'empereur et les différences religieuses. Au cours du siècle suivant, cinq des sept cités furent détruites, leurs habitants sacrifiés par les prêtres des cités rivales et leurs terres récupérées par la jungle. Seule la cité-état la plus septentrionale (Tamoachan) et la plus méridionale (Xamaclan) survécurent à ces guerres. Plusieurs écrits prédisent qu'un dieu aux yeux multiples apportera une mort ardente, bien que les documents soient si fragmentaires qu'on ne sait pas s'il s'agit d'un événement comme la Pluie de Feu incolore ou d'une invasion de tyannoeils.

Même la cité isolée de Tamoachan a souffert de cette époque tumultueuse. Les prêtres différaient dans leurs prédictions sur le sort de la ville, mais le mauvais temps a entraîné de mauvaises récoltes pendant au moins deux saisons. Bien qu'il n'existe aucune trace écrite des événements survenus aux alentours de -425 AC, les explorateurs modernes ont complété les détails à l'aide de puissants sorts de divination, qui ont révélé que les prêtres contestataires avaient fini par transformer leur conflit en guerre magique. Bien que la bataille n'ait duré qu'une journée, de terribles sorts et des monstres invoqués ont ravagé la ville, poussant les citoyens à fuir pour sauver leur vie et à ne pas revenir. La jungle a envahi les murs abandonnés de Tamoachan et l'a complètement cachée en l'espace d'une décennie.

Les olmans ont découvert des vestiges de la culture troglodyte et ont déclaré que leur civilisation était tombée parce que les dieux les avaient jugés insuffisants. Il est ironique que leur propre civilisation se soit effondrée à cause des rivalités entre les agents de leurs propres dieux. Il est également possible que l'un des princes démons que les reptiles vénéraient (peut-être Démogorgon) ait été irrité par la montée en puissance de l'empire humain et ait détruit leurs œuvres dans l'Amédio.

Bien que la plupart de leurs cités aient été détruites, les olmans auraient pu retrouver leur gloire d'antan et construire de nouvelles villes sans l'arrivée des suélois. Fuyant la destruction de leurs terres par la Pluie de Feu incolore, de nombreux suélois ont voyagé vers le sud le long des Fournaises de l’Enfer de l'est et sont entrés dans l'Amédio, où ils sont immédiatement entrés en conflit avec les olmans qui y résidaient. Ces deux races n'ont cessé de s'affronter au cours des mille ans qui se sont écoulés depuis les deux Cataclysmes. Aucun des deux camps n'est disposé à négocier, ni à faire des prisonniers, chacun sacrifiant à ses dieux ses ennemis tombés au combat ou capturés.

En -350 AC, une maison suéloise avait atteint la rive nord de ce qui s'appelle aujourd'hui le lac Matréyus, où elle découvrit la cité olmane en ruine d'Elatalhuihle. Ces suélois étaient des exemples stéréotypés de leur race, cruels et maléfiques, et ils torturaient et opprimaient tous ceux qui pouvaient les atteindre. La cité tomba pour des raisons inconnues vers -170 AC, et aujourd'hui encore, l'endroit souffre d'une ou plusieurs terribles malédictions.

Peu de choses changèrent au cours des 700 années qui suivirent. Les olmans et les ouélois se sont battus les uns contre les autres et entre eux pour la nourriture, le territoire et les esclaves, ainsi que pour la gloire de se battre. Dans ce chaos de guerres civiles permanentes, l'arrivée des Princes de la Mer vers 530 AC fut à peine remarquée. Les Princes ont exploré les îles Olmanes et se sont frayé un chemin dans l'Amédio, réduisant en esclavage les indigènes qu'ils n'ont pas tués. Les esclaves de l'Amédio ont été renvoyés sous l'emprise des Princes de la Mer en tant que main-d'œuvre bon marché, ou gardés dans leur pays d'origine pour creuser des mines, défricher la végétation et cueillir des fruits destinés à l'exportation. Des milliers d'indigènes sont morts de mauvais traitements, de malnutrition et de maladies inconnues qu'ils ont contractées auprès des détenteurs. Certains chefs de tribus reconnurent la menace et menèrent quelques attaques de représailles contre leurs ravisseurs potentiels, mais la plupart des indigènes virent dans les esclavagistes nordiques un moyen d'éliminer leurs anciens ennemis et commencèrent leurs propres raids d'esclavage, vendant les adversaires conquis aux Princes de la Mer contre des armes en fer, des bijoux bon marché, de l'alcool et des objets magiques mineurs. Ce schéma se poursuivit jusqu'en 584 AC, date de l'arrivée de la Fraternité écarlate.

Lorsque les Princes de la Mer se rendirent à la Fraternité Ecarlate après la Nuit de la Liste de la Mort, la Fraternité acquit toutes les terres revendiquées par les Princes de la Mer. L'une de leurs premières actions fut d'enchaîner la plupart des habitants du fief résidant dans l'Amédio et de les ajouter à la cargaison des barges d'esclaves ; peu de ces détenteurs ont survécu longtemps aux mains de leurs anciens esclaves. La Fraternité recruta ensuite parmi les indigènes de sang suélois : elle leur offrit des armes et des postes dans l'armée. La Fraternité accordait la liberté aux esclaves s'ils se battaient pour le Signe Ecarlate, des milliers d'amédiens acceptèrent l'offre, impatients d'avoir la chance de combattre d'autres étrangers, les olmans n'eurent pas cette opportunité, ils étaient d'une race humaine inférieure. Sous la bannière de la Fraternité Écarlate, les amédiens capturés et les olmans des îles Olmanes étaient voués à un traitement encore pire que celui qu'ils avaient subi aux mains des Princes des Mers : Sous la direction du Père Marshenref (aujourd'hui Père des Thralls), les olmans furent croisés avec une créature locale ressemblant à un lémurien, créant ainsi la race d'esclaves des rullhow.

La Fraternité a restructuré la présence des étrangers dans l'Amédio, stoppant ses avancées dans la jungle et se retirant de certaines fortifications moins défendables. La Fraternité contrôle toute la péninsule septentrionale (appelée "le Crochet" par les Princes de la Mer) et toutes les zones côtières septentrionales situées à moins de 60 miles du rivage ; en utilisant la flotte des Princes de la Mer stationnée à Narisban, et avec l'aide de magiciens et de monstres marins charmés, la Fraternité bloque complètement le trafic entre le golfe de Densac et la mer d'Azur.

Le soulèvement du Fief en 589 AC a fait perdre à la Fraternité la majeure partie de ses terres dans le fief des Princes de la Mer. Bien que cela ait affaibli son contrôle sur l'ouest de la mer d'Azur, la Fraternité continue de patrouiller dans la baie de Jékléa et de l'ensemencer en monstres marins. Cela l'a toutefois amenée à repenser sa stratégie dans l'Amédio : elle a ralenti ses activités d'esclavage pour se concentrer sur l'exploitation des autres ressources de l'Amédio, telles que les bois, les fruits, les épices et les métaux. La Fraternité a étendu son emprise jusqu'à ses limites, et se méfie de la tentation de s'accrocher à une trop grande distance.

 

Chronologie (jungle Amédio)

-1 700 AC       fin de l’empire troglodyte

-1 600 AC       civilisation des d’kana

-1 200 AC       les d’kana se retirent

-1 000 AC       arrivée des olmans d’Hepmonésie qui fondent 7 cités-états qui prospèrent pendant 5 siècles, mais les cités-états s’affrontent dans une série de guerres destructrices.

-800 AC          indépendance des 7 cités-états de l’Amédio vis-à-vis de l’empire olman d’Hepmonésie qui s’effondre

-500 AC          seules demeurent les deux cités de Tamoachan et Xamaclan

-425 AC          destruction de Tamoachan

-422 AC          début des migrations suéloises après la Pluie de Feu incolore

-350 AC          une Maison suéloise découvre la cité d’Elathalhuihle près du lac Matréyus

-170 AC          les suélois colonise la cité d’Elathalhuihle. Pendant 700 ans, les guerres se poursuivent entre olmans et suélois

530 AC           arrivée des Princes de la Mer

584 AC           arrivée de la Fraternité écarlate

589 AC           révolte surprise du fief des Princes de la Mer qui chasse la Fraternité écarlate de la majorité de son territoire.

 

 

L’INFLUENCE DE LA JUNGLE D’AMEDIO SUR LA FLANAESSE

L'Amédio reste un lieu mystérieux pour la plupart de la Flanaesse, car très peu d'informations en ont été rapportées. Ce n'est qu'en 584 AC, lorsque l'expédition Matréyus a rapporté des notes détaillées et des artefacts de la jungle, que l'Amédio est devenu autre chose qu'un danger lointain à éviter. Ces notes permirent à certains de réaliser que certains objets inhabituels échangés par les Princes de la Mer étaient des produits de l'Amédio. Comme la Fraternité contrôle la plupart des accès à l'Amédio, le trafic de ses produits est maintenu à un faible niveau ; il faudra chasser la Fraternité de ses bases dans la jungle pour que les ressources de l'Amédio aient une influence majeure sur le reste du monde.

 

 

LES LANGAGES PARLES DANS LA JUNGLE D’AMEDIO

 

Amédi

Cette forme corrompue de l'ancien Suélois a pris un chemin différent de celui de la langue Rasol parlée dans l'Hepmonésie. Alors que les locuteurs de l'ancien Suélois peuvent comprendre environ 40% de ce qui est dit en Amédi, un locuteur d'Amédi est totalement incompréhensible pour celui qui parle le Rasol, et vice versa. L'Amédi possède quelques caractères écrits représentant les concepts clés, mais pas de véritable forme écrite ; ceux qui connaissent l'ancien Suélois peuvent reconnaître des similitudes entre les runes de l'Amédi et le Suélois écrit.

 

Bestial

Le langage bestial est très complexe, composé de vocalisations, de gestes des mains, de postures corporelles et de modifications dans les motifs et les couleurs de la fourrure du locuteur. Cette dernière composante empêche ceux qui ne sont pas des hommes-bêtes de communiquer autrement que dans les termes les plus simples, même s'ils maîtrisent les parties verbales et somatiques de la langue.

 

Dakon

On suppose que les dakons ont leur propre langue, mais comme on ne les a pas entendus parler les rares fois où on les a rencontrés, on ne sait rien à son sujet. Leur physiologie est suffisamment similaire à celle des humains pour qu'ils soient capables de maîtriser la parole humaine, et vice versa.

 

Kech

Les tribus dispersées des kech partagent une langue commune et des bribes d'Amédi et d’Olman. Peu de gens ont pris le temps d'apprendre le Kech, car les kech sont universellement violents et dangereux, et la langue est plutôt primitive, sans forme écrite.

 

Olman

L'Olman parlé dans la jungle d'Amédio conserve une grande partie du vocabulaire et de la structure qu'il avait il y a mille ans ; un locuteur de l'Olman original serait capable de comprendre la langue moderne. Si l'usage, la prononciation et les accents varient légèrement entre les îles Olmanes et les tribus de l'Amédio, il reste suffisamment de similitudes pour permettre aux locuteurs de l'Olman de différentes régions de communiquer efficacement. Sa forme écrite est pictographique et contient des milliers de caractères, et il faut des années pour saisir la signification de tous les symboles. L'Olman écrit a été oublié par presque toutes les tribus amédiennes qui utilisent la langue parlée ; seul le peuple de Xamaclan conserve l'usage de la forme écrite.

 

 

SYMBOLES ET RUNES PUISSANTS ET UTILES ADOPTES DANS LA JUNGLE D’AMEDIO

Le peu d'usage des runes qui subsiste dans l'Amédio est une curieuse combinaison d'anciennes runes suéloises et d'occasionnelles représentations de plans, d'animaux et de phénomènes célestes dans le style olman. Les symboles représentant un jaguar peuvent avoir plusieurs significations. La présence de jaguars, le danger ou le besoin de discrétion dépendent de variations subtiles dans le dessin. Il est donc très difficile pour un non-natif d'interpréter correctement les significations sans aide magique.

 

 

CALENDRIER DE LA JUNGLE D'AMEDIO

Le calendrier dominant de la jungle d'Amédio est celui des olmans, qu'ils ont apporté avec eux lors de leur migration vers -1 000 AC. Comme cette région varie peu d'une saison à l'autre, le calendrier est basé sur les cycles de Luna et de Célène, que les olmans appellent Mazlatéotl et Apocatéquil. Chaque nation a adopté des noms différents pour les mois et les jours en fonction de leurs dieux protecteurs et de leurs grands prêtres, si bien que les variantes sont trop nombreuses pour être énumérées, bien que les calendriers soient tous identiques d'un point de vue numérique. Alors que la plupart des civilisations de la jungle se sont dissoutes et que leurs peuples ont régressé, ceux qui continuent à fendre le temps, comme Xamaclan, utilisent le calendrier olman. L'année de départ du calendrier olman est -805 AC, l'année où les olmans de l'Amédio se sont déclarés comme la véritable nation olmane. Nous sommes aujourd'hui en l'an 1 395 du calendrier Lunaire olman (LO).

 

 

RELIGIONS DE LA JUNGLE D'AMEDIO

Les olmans de la jungle d'Amédio vénèrent les mêmes dieux que leurs cousins d’Hepmonésie. Les différences régionales expliquent les changements mineurs de noms ou les différences d'apparence. Deux points à noter sont les noms alternatifs de deux des puissances olmanes. Le dieu Tezcatlipoca est vénéré sous un autre aspect par certains olmans d’Amédio : en tant que dieu de la lune et de la foudre, il est connu sous le nom d'Apocatéquil. Le dieu chauve-souris Camazotz est vénéré ici sous le nom de Zotzilaha, qui comprend un aspect de vampirisme et de monde souterrain. Ces dieux et leurs prêtres sont décrits en détail dans d'autres parties de ce livre.

Les amédiens vénèrent quelques dieux du panthéon original des suélois. Llerg est largement vénéré et honoré exclusivement par de nombreuses tribus ; les amédiens prononcent le nom de ce dieu « Llerg ». Beltar et Pyrémius sont des choix populaires des tribus cannibales, tout comme certains princes démons tels que Juiblex et Démogorgon. Compte tenu de la prédominance de plantes étranges, il est possible que Zuggtmoy ait également des adorateurs dans l'Amédio. Les divinités suéloises et leurs prêtres sont décrits ailleurs dans ce livre, et les princes démons sont détaillés dans DMGR4 Monster Mythology (TSR #2128, 1992).

 

 

RANGS SOCIAUX, STATUTS, TITRES ET HONNEURS DANS LA JUNGLE D’AMEDIO

 

Les Amédiens

Les amédiens ont développé une conception du pouvoir très proche de celle des olmans. Sans pouvoir, on n'est pas digne de respect. Cependant, les amédiens ont également conservé l'affinité de leurs ancêtres pour la magie, et les magiciens sont presque aussi courants que les prêtres. Les chefs de tribus sont généralement des guerriers ou des prêtres, bien que certains magiciens aient pris le contrôle de tribus lorsqu'ils sont devenus suffisamment puissants. On s'adresse au chef de tribu en l'appelant sar, ce qui signifie « père », probablement une corruption du mot suélois pour père, sahar. Les amédiens font preuve de plus d'égalité entre les sexes que les olmans, bien que la plupart des personnes ayant du pouvoir soient des hommes. Ils ne sacrifient généralement pas les membres de leur propre tribu, réservant ce sort à leurs ennemis. De nombreuses tribus mangent les restes des sacrifices, cherchant ainsi à absorber la force de leurs ennemis.

 

Les Olmans

Les tribus olmanes de l'Amédio sont des sauvages brutaux, qui n'hésitent pas à tuer tous les guerriers d'une tribu, à trouver le village de leurs ennemis vaincus et à sacrifier les non-combattants lors d'un rituel sanglant. Ils ne respectent que le pouvoir, et leurs termes de respect sont tous dérivés de eth, le mot olman qui signifie « puissant ». Les tribus sont dirigées par le plus grand des guerriers ou, plus communément, par un prêtre ; toutes les tribus de l'Amédio sont dominées par des hommes. Le chef et les guerriers occupent le rang le plus élevé dans la tribu, tandis que les femmes et les enfants ne sont guère plus que des esclaves, et les véritables esclaves sont totalement méprisables ; un prêtre peut utiliser tout non-guerrier comme sacrifice s'il en voit la nécessité.

Les olmans de Xamaclan sont d'une toute autre nature. Les habitants de cette cité considèrent que le devoir et la réflexion sont plus importants que le pouvoir, et leurs rangs sociaux en sont le reflet. Les soldats sont très respectés, tout comme les enseignants, les prêtres, les magiciens et les philosophes. Les nobles sont privilégiés par leur naissance, mais ils ne sont respectés que s'ils utilisent ce privilège pour accroître leurs connaissances et améliorer le statut de leur peuple.

 

 

ARMES, ARMURES ET VÊTEMENTS

Les objets portés par les olmans et les suélois de la jungle d'Amédio sont très similaires à ceux d'Hepmonésie, sauf que le niveau de civilisation de cette jungle est bien inférieur à celui de l’Hepmonésie, et que les objets d'Amédio sont donc de moins bonne qualité. La plupart des tribus utilisent la sarbacane, qui a été mise au point par l'une ou l'autre des races, ou par les deux, il y a plusieurs années ; elle est couramment utilisée lorsqu'une attaque furtive est nécessaire. Certaines tribus ont appris à travailler le fer grâce à des habitants du Fief capturés et fabriquent des fléchettes en fer pour leurs sarbacanes, ce qui leur donne une portée deux fois supérieure à la normale ; ces fléchettes sont normalement empoisonnées.

Les olmans de Xamaclan ont un niveau de vie plus élevé que les tribus qui leur sont apparentées, et un style vestimentaire particulier : des tuniques amples à manches courtes, de couleur blanche ou crème, avec des motifs géométriques élaborés cousus le long des bords. Les hommes portent des pantalons amples et les femmes des jupes longues. Les familles importantes cousent ou teignent des motifs sur le devant de leurs tuniques, et les bijoux sont populaires chez les deux sexes et dans toutes les classes, la plupart des individus ayant le lobe de l'oreille et le nez percés.

Les hommes-bêtes de l'Amédio portent rarement des vêtements ou des bijoux, car ils les empêchent de se camoufler. Ils utilisent des sarbacanes, des bolas, des filets lestés (pour les rares fois où ils souhaitent capturer des ennemis), des couteaux, des haches et des lances en pierre. Ils ne décorent ni n'ornent leurs armes, considérant que cela nuit à l'utilité de l'objet.

Les dakons - et leurs ancêtres présumés, les d'kana - ne portent ni vêtements ni armures, mais ils portent des bijoux, des outils et des armes, principalement des massues et des couteaux. Ces objets ont été retrouvés gravés d'un motif tressé ou noué ou d'images d'arbres et d'animaux, ce qui pourrait représenter un aspect de la vie religieuse des dakons. Ces derniers considèrent peut-être que toutes les plantes et tous les animaux font partie d'un tout - une hypothèse raisonnable compte tenu de la société apparemment ordonnée et légale des d'kana.

Les kech ne portent ni vêtements ni armures, s'en remettant à leur armement naturel pour attaquer et se défendre. Ils ne produisent pas d'objets utiles ou précieux tels que des outils ou des parures. Bien qu'ils collectent parfois les objets de valeur des créatures qu'ils ont tuées et dévorées, un œil non averti pourrait croire qu'ils imitent le style des autres sapiens de la jungle.

 

 

ARGENT ET TRÉSORS NON MAGIQUES

Les olmans de l'Amédio ont conservé la forme traditionnelle de la monnaie de leurs ancêtres, la pièce à encoches. Lorsque leurs cités se sont effondrées, ils ont perdu le savoir et la capacité de fabriquer d'autres pièces de monnaie et ont commencé à utiliser des pierres précieuses non taillées et de petits granulés ou pépites de métaux précieux comme moyen d'échange. Cependant, le peuple de Xamaclan a conservé la connaissance de la métallurgie et continue à fabriquer ses propres pièces. Les envahisseurs suélois ont apporté leur propre monnaie, mais en sombrant dans la sauvagerie, ils ont eux aussi oublié comment façonner de telles choses. Aujourd'hui, les tribus olmanes et les amédiens utilisent indifféremment des objets de valeur bruts et d'anciennes pièces de monnaie frappées. Les pièces sont souvent attachées aux vêtements ou utilisées comme bijoux, en particulier comme boucles d'oreilles, en raison de leur forme uniforme. Les bijoux olmans et les amédiens sont similaires aux bijoux olmans et suélois d’Hepmonésie

 

 

Références


La Fraternité écarlate
 
© 1999 Wizards of the Coast, All Rights Reserved
 
Sean K. Reynolds

Rendez-vous dans le prochain épisode où nous explorerons la géographie de la jungle d'Amédio.

Bonne lecture.

Le Chevalier de Greyhawk

 

 

 

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