De nombreux peuples habitent la Flanaesse. Chacun a son origine propre, ses caractères physiques particuliers et vénère son panthéon unique de divinités. Malgré ces différences raciales, l'humanité partage des caractéristiques communes qui ont permis à ces peuples de combattre ensemble et de partager une terre que leur contestaient de nombreuses races humanoïdes. Peu d'individus conservent leurs caractéristiques raciales initiales. La plupart ont vu ces particularismes s'estomper après des siècles de melting-pot physique et culturel.
Les flanae sont les premiers occupants
de cette partie du continent qui porte leur nom : la Flanaesse. C'était un
peuple de nomades vivant de la pêche, de la chasse et de leur agriculture,
étroitement associé à la nature. Ils furent spoliés de leurs territoires par
les envahisseurs oeridiens et suélois lors des migrations qui suivirent la
destruction des empires occidentaux. Certaines tribus coexistèrent avec les
nouveaux venus mais d'autres s'exilèrent pour survivre. On les rencontre dans
les contrées reculées de la Flanaesse, les Vagabonds des Landes perdues et le Duché de
Taine au nord de Nyrond; le Grand-duché de Geoff et le comté de Stériche à l'ouest de la Kéolande. Les tribus les plus à l'ouest des Vagabonds des Landes perdues affichent une couleur de peau plus dorée de par leur interactions avec les Nomades du Loup. Les flanae du Fief de Roquepoigne et ceux de la Théocratie de Tristemine sont hybrides, Flan/Suel pour les premiers et Flan/Oeridien pour les seconds.
Les Flanae ont la peau brune,
légèrement cuivrée, les yeux souvent noirs ou marron foncés et les cheveux
habituellement noirs et bouclés. Ils sont généralement d'assez petite taille
(en moyenne 1,70 m pour les hommes et 1,55m pour les femmes). Les peintures
corporelles et les tatouages étaient couramment employés comme décorations
personnelles et ces traditions persistent encore chez les Nomades des Steppes.
Les Flanae modernes se vêtissent selon la mode du jour, mais ils aiment porter
des tenues simples aux couleurs vives. Les habitants de la théocratie sont particulièrement beaux.
Les magiciens flanae opèrent en harmonie avec la nature, en évitant le plus souvent la magie destructrice. Quelques-uns s’intéressent aux arts nécromantiques des anciens Ur-Flanae, mais de telles pratiques ne sont guère appréciées des individus respectables. Les prêtres flanae sont le plus souvent des Druides mais, à l’instar de Pélor, le dieu du soleil, un grand nombre de divinités flanae présentent quelques facettes de la nature dans leur champ d’attributions.
Les baklunis possèdent la culture dominante dans les royaumes qui se sont établis autour de la côte de l’océan Dramidj. Les Baklunis sont généralement grands et d'une constitution mince. Ils possèdent des traits raciaux caractéristiques : une peau sombre, presque dorée, des cheveux noirs et des yeux verts, moins souvent gris ou rarement noisette.
Les baklunis contrôlaient autrefois un vaste empire à l’ouest des Brumes Cristallines et de la Barrière des Hautes Cimes. La Dévastation Invoquée anéantit complètement ce territoire et les Baklunis répondirent à ce cataclysme par une Pluie de Feu Incolore qui réduisit l’Imperium suélois en cendres. La plupart des baklunis survivants migrèrent vers le nord ou l’ouest, aux frontières de leur ancien empire et même au-delà.
Les baklunis, à la différence des Suélois, ont conservé la majeure partie de leur culture après la chute de leur empire. L’honneur, la famille, la générosité et la piété sont encore des valeurs fondamentales de la société baklunie. L’usage continu de ce langage classique qu’est le baklunite ancien dans les rites religieux, l’éducation de haut niveau et les beaux-arts a contribué au maintien des traditions ancestrales. Les baklunis ont plusieurs coutumes et tabous qui puisent leurs origines dans leur grande connaissance de l’astrologie. Leurs liens avec les chevaux ajoutent encore aux croyances et traditions qui leur sont chères, particulièrement chez les nomades qui tiennent leurs montures en très haute estime. Le chant et la danse sont aussi très présents dans la culture baklunie et le commerce et l’exploration occupent un grand nombre d’individus.
Les Baklunis ont développé deux cultures distinctes :
- Les baklunis
nomades ont une culture nomade basée sur le cheval et le pillage. Ils vivent en
clans et chaque tribu est dirigée par un émir ou un khan. Ils portent comme
vêtements un pantalon et une chemise de laine ou de coton grossier, avec une
longue robe tombant jusqu'à leurs pieds, nus ou chaussés de sandales. Ils
vivent dans les Steppes arides et migrent vers la partie méridionale des
Plaines des Paynims pendant la majeure partie de l’été. Ils sont de magnifiques cavaliers.
Comme les suélois, les baklunis sont connus pour leur maîtrise de la magie, notamment élémentaire, depuis l'invocation de la Pluie de Feu Incolore qui détruisit l'empire suélois.
Il y a un millier d'années, les oeridiens étaient un peuple de guerriers barbares, installés au sud des côtes de l’océan Dramidj. Ils furent déplacés lors de la grande migration qui suivit l'affrontement des empires suélois et bakluni, repoussés vers l'est par les réfugiés qui fuyaient leurs pays et par les nombreuses tribus humanoïdes qui avaient servi de mercenaires pendant les guerres. Les oeridiens pénétrèrent dans la Flanaesse et conquirent de nombreux territoires où ils s'installèrent. D'abord la vallée du Sheldomar puis les terres au-delà du Nyr Dyv, où les Aerdis, la plus puissante tribu des oeridiens, établirent leur royaume. Ils durent souvent combattre les suélois, mais ils trouvèrent des alliés en la personne des flanae qui haïssaient la culture maléfique et esclavagiste des envahisseurs suélois.
C'est la race qui connût le métissage le plus important et il est rare de rencontrer des individus qui ont conservé les caractères raciaux de leurs ancêtres : une peau basanée, presque olive, des cheveux souvent châtains (mais parfois certains possèdent une chevelure aussi blonde que le miel ou aussi noire que le charbon) et des yeux bruns ou gris. On les trouve surtout dans les vieilles familles du sud du royaume de Furyondie, dans le Nyrond et le Grand-Royaume.
Leurs habitudes vestimentaires les rendent facilement reconnaissables : ils préfèrent les pantalons et les chemises aux couleurs vives et aux motifs géométriques, portés avec des capes ou des manteaux.
Conquérants par nature, ils ont l’habitude de se considérer comme les humains les plus parfaits qui soient. Il en découle tout naturellement qu’ils pensent que le pouvoir leur revient de droit. Les anciens oeridiens étaient de féroces guerriers, mais ils savaient également se sacrifier et se montrer loyaux. Ces traits ne sont pas aussi évidents aujourd’hui, mais nombre d’entre eux demeurent fantasques et prompts à la violence. Leurs traditions militaires sont encore très présentes, bien que leur agressivité soit souvent canalisée dans les conflits et subterfuges politiques. Le talent martial des oeridiens est sans pareil et nombreux sont ceux qui en ont acquis le respect. Pour eux, la guerre est un art et ils prennent l’entraînement très au sérieux. Certains y mêlent acrobaties, danses et diverses formes de combat à mains nues. Ils sont universellement reconnus pour la qualité de leurs armes et de leurs armures.
En accord avec leurs tendances guerrières, les magiciens oeridiens mettent l’accent sur les sorts de combat, de même que l’enchantement des objets magiques utiles pour se battre. Les jeteurs de sorts sont généralement belliqueux et extravertis. D’aucuns cherchent à devenir souverain ou chef.
Les suélois sont originaires des terres au sud des Hauteurs de Suel et à l'ouest des Fournaises de l'Enfer, où s'étend maintenant un désert de ruines : la Mer de Poussière. Elle est l'ultime vestige de la grandeur de l'Imperium suélois qui fut détruit après l'invocation de la Pluie de Feu Incolore.
La plupart des suélois se sont métissés avec les autres races. Certaines régions reculées conservent des suélois aux caractères raciaux typiques : la peau très blanche, des cheveux blonds, des yeux pouvant être bleu pâle ou violet. Ce sont les barbares qui ont trouvé refuge dans les montagnes de la péninsule de Thillonrian, dans les jungles d'Amédio et la plupart des humains qui vivent dans l’Archipel aux Embruns et dans le duché d'Urnst. Les membres de la Fraternité Ecarlate sont presque exclusivement des suélois.
Les suélois d’antan portaient des pantalons et des blouses amples. Ce style reste populaire parmi leurs descendants, mais il a été adapté en fonction du climat. Dans le nord, ces vêtements sont souvent en fourrure ou en laine feutrée, et agrémentés de capes, bottes en fourrure et autres mitaines. Dans le sud, les tissus sont légers et une veste ample vient parfois remplacer la blouse. Tous les suélois préfèrent les couleurs vives, les mélanges n’étant guère appréciés. Ils aiment également arborer des emblèmes ou souvenirs sur leurs vêtements.
La famille et les ancêtres ont une grande importance pour les suélois et les querelles ayant opposé leurs aïeux les encouragent à se battre entre eux bien plus souvent que ne le font les autres peuples humains. Quelques suélois sont encore capables de retracer leur lignée jusqu’aux jours glorieux de l’Impérium. Ils sont connus pour leur manque de patience et pour la manière souvent violente qu’ils ont de régler leurs différends car ils sont généralement persuadés d’avoir raison.
Ils sont également réputés pour leurs nombreux dons artistiques, notamment ceux qui exigent une grande minutie, comme la broderie, la couture, la maroquinerie, la sculpture et la peinture.
Les suélois ont une grande tradition de pratique de la magie et leur empire fut réputé pour ses magiciens. Les derniers et les plus célèbres invoquèrent la Dévastation Invoquée qui détruisit l'empire bakluni. Encore aujourd’hui, nombre de suélois choisissent de devenir des mages.
On sait bien peu de chose de la culture originelle des rhéniens car ils étaient encore absents de la Flanaesse il y a 450 ans. Le teint des rhéniens varie de l'olivâtre au brun. Leurs cheveux sont habituellement bouclés et de couleur noire ou brun foncé. La plupart ont les yeux gris, bleus ou noisette mais le vert est aussi présent dans quelques familles.
Ce sont des maîtres de la navigation sur les eaux intérieures et ils adorent leur vie nomade et aventureuse. La musique et le jeu sont des distractions très prisées. Certains rhéniens se disent nobles et exercent une grande autorité sur leurs pairs. Les hommes deviennent presque toujours des guerriers. Quelques femmes deviennent des jeteuses de sort, ces « sages-femmes » préfèrent les charmes et les illusions et pratiquent également la divination. Elles apprécient particulièrement les sorts qui trompent les gens, notamment les enchantements tels que les philtres d’amour ou les amulettes protectrices.
Les rhéniens jouissent d’une réputation bien connue de voleurs et la plupart apprennent en effet, dans leur enfance, divers talents de roublards qu'ils exercent aux dépens des étrangers. Leur mystère et leur mauvaise réputation poussent la plupart des gens à détester les rhéniens qui le leur rendent bien. Ils survivent en transportant biens et passagers, en pêchant, en chassant, en vendant les produits de leur artisanat et en ayant recours à toutes sortes d'activités illégales, notamment le vol et la contrebande.
Leurs vêtements sont de couleur peu voyante et la coupe et le style demeurent simples et fonctionnels, ne suivant pas en cela les préceptes de la mode des autres races. Chaque homme adulte dispose d’une armure de cuir de qualité. D’ailleurs, leur maîtrise de la maroquinerie est remarquable de façon générale.
Le peuple suivant est inconnu de la Flanaesse avant les Guerres de Greyhawk, si ce n’est par l’aventure « C1, The Hidden Shrine of Tamoachan, 1980 ».
Leur histoire, leurs dieux et leurs habitudes de vie sont décrites en 2000 dans le supplément « The Scarlet Brotherhood, Sean K. Reynolds, 1999 ».
Le MJ a peu d’intérêt à évoquer ce peuple aux PJs en début de campagne. Cependant, la réussite de l’aventure C2 permettra aux PJs de découvrir l’histoire de ce peuple.
Certains auteurs pensent que les Olmans sont des cousins ou des frères des Ur-flannae qui auraient habité l’Hepmonésie, puis la Jungle d’Amédio après un cataclysme déclenché par une sombre divinité de la destruction et de la folie.
Les olmans sont un peuple humain qui habite les rivages méridionaux de la Flanaesse et ont essentiellement une organisation tribale, même s'ils ont par le passé dirigé un vaste empire.
Les olmans tendent à avoir la peau rouge-brun ou brun foncé, et parlent leur propre langage. Leurs cheveux ne frisent pas et sont toujours noirs. Leurs yeux sont foncés, généralement bruns ou noirs.
Les olmans proviennent de la jungle d’Amédio, où ils ont érigé un certain nombre d'états-cités dans les jungles de leur terre. Malgré des siècles marqués par des guerres incessantes, ils sont parvenus à bâtir un empire qui s'étendait depuis la jungle d'Amédio, jusqu'à l'Hepmonésie septentrionale de l'autre côté du golfe de Densac. Des troubles internes et un conflit avec une autre race leur firent abandonner leurs anciennes cités. Plusieurs Olmans émigrèrent vers l'Hepmonésie, où ils perpétuèrent leur civilisation pendant plusieurs autres siècles avant que leurs cités ne tombent à nouveau sous l'effet d'une guerre civile et d'un bouleversement d'ordre surnaturel. La plupart d'entre eux sombrèrent alors dans la barbarie.
Ils sont maintenant concentrés dans les jungles de l'Hepmonésie, de l'Amédio et des îles qui portent leur nom, les îles Olmanes. D’autres ont réussi à s’enfuir vers des régions qui échappent encore à tout contrôle.
La culture qu’affichaient les olmans d’autrefois a été écrasée par leur rapide adoption du culte de dieux étrangers à ce monde. Ces êtres firent des olmans primitifs leurs fidèles, les encourageant à emprunter le sentier sanglant des guerres rituelles et des sacrifices humains. L’empire olman était alors un mélange de monarchie et de théocratie, avec des empereurs héréditaires et des chefs de guerre qui régnaient au côté des prêtres et des astrologues. Aujourd’hui, la culture des olmans modernes est encore tribale dans son essence. Beaucoup offrent encore, une fois par année, un sacrifice humain aux lointains dieux du ciel, mais la plupart des cérémonies courantes ne requièrent plus qu’une saignée ou le sacrifice de plantes ou d’animaux. La nature guerrière des olmans est toujours présente dans leurs gestes quotidiens. Ils pratiquent encore la guerre rituelle et collectionnent souvent la tête de leurs ennemis ou animent leurs corps. Ils procèdent généralement par le biais de raids furtifs et d’embuscades.
Le vêtement olman tend vers la simplicité et la couleur unique. Pagnes, jupées fendues et châles sont toutefois magnifiquement décorés de perles, de pierres, de plumes d’os, de bois ou de pièces de métal. On retrouve ces ornements tant sur leurs vêtements que sur leurs armes. Les objets de cérémonie sont particulièrement élaborés.
Les olmans préfèrent la magie qui blesse ou qui tue plusieurs ennemis de manière violente et visible. Ils choisissent également des sorts de divination qui leur permettent de mieux comprendre le monde qui les entoure et peut-être les augures de leurs dieux distants. La magie qui protège ou soigne autrui est très rare.
Les Touvs constituent l'une des peuplades humaines habitant la Toerre. Localisées principalement sur le continent d'Hepmonésie, les Touvs sont réputés pour leur guerre contre les Olmans dans les jungles septentrionales à cause des razzias d'esclaves et des sacrifices rituels pratiqués par l'empire olman. Les Touvs ont construit des cités en Hepmonésie méridionale.
Les Touvs ont la peau marron foncé ou noire, les yeux bleus ou bruns, rarement noirs et les cheveux raides ou ondulés. Ils ont le visage rond et sont en moyenne plus petits que la plupart des habitants de Flannesse, le plus grand d'entre eux devant mesurer 1,75 m. Même si la plupart des hommes n'ont pas de pilosité faciale, certains sous-groupes peuvent exhiber une barbe étroite à la pointe du menton. Le visage des femmes est souvent rond et attirant. Ils parlent le Touv, langage complexe qui est un amalgame de langues tribales dans lequel de nombreux mots ont la même signification.
D'après "L'exégèse des usages linguistiques des peuples de la Flanaesse" de Revort Leyhar du Collège linguistique de l'Université de Greyhawk.
On parle principalement cinq langues à travers la Flanaesse, la langue commune (ou « Commun ») étant la plus importante. Les aventuriers connaissent toujours le Commun et peuvent apprendre d’autres langues de manière habituelle.
Le Commun est un mélange d'oeridien classique et de baklunite ancien. C'est un langage moderne, le plus couramment utilisé dans la Flanaesse. C'est le langage universel des marchands comme des diplomates.
Le Baklunite ancien compte parmi les ancêtres de la langue commune. Plusieurs dialectes baklunis courants sont basés sur ce langage classique et restent parlés par les tribus nomades et certains clans de Zeif, de Tusmit et d'Ekbir. Le bakunite ancien est cependant la forme littéraire normale de ce langage et il se retrouve plus particulièrement dans les domaines de la religion, de la mythologie et de la poésie. C’est aussi la langue des documents officiels et des affaires de la cour.
Le Flana est le plus ancien langage de la Flanaesse, d'abord parlé par les tribus nomades des flanae. Une version moderne de cette langue est utilisée par les Taines et les Nomades des Steppes. Elle reste malgré tout rustique et inappropriée pour exprimer des concepts technologiques modernes.
Le vieil Oeridien est largement parlé dans l'ancien Grand Royaume. C'est la langue officielle utilisée par les castes des scribes, des fonctionnaires et des hommes de loi. La plupart des documents officiels sont toujours écrits dans cette langue.
Le Suélois classique était la langue parlée dans l'ancien empire suélois, Elle n'est plus guère utilisée que par les maîtres de la Fraternité Ecarlate et par les érudits ou les magiciens désireux de comprendre les anciens manuscrits suélois.
L’Amedi : seuls les suélois de la jungle d’Amédio parle cette forme corrompue de l’ancien suélois.
Le Druidique : la langue des druides de la Flanaesse partage des racines avec le flana mais elle est beaucoup plus spécialisée et figée, s’intéressant seulement à la nature.
Le Ferral : c’est un vieux dialecte tribal oeridien à base de signes et d'inscriptions. Les membres de la Ligue de Fer l'utilisent comme un code secret de reconnaissance.
Le Fruz : ce dialecte a le suélois classique comme origine avec des éléments empruntés au langage flana. Il est utilisé par les barbares de la péninsule de Thillonrian.
Le Kéolandais : ce dialecte fort répandu de vieil oeridien est parlé dans le royaume de Kéolande et ses régions environnantes.
Le Lendorien : un obscur dialecte en voie d'extinction. Il dérive du suélois classique et il est parlé dans les Iles aux Embruns. Beaucoup de marins l'utilisent encore dans le monde. C'est un parler sans forme écrite.
Le Nyrondais : dialecte dérivé du commun avec des éléments pris à une ancienne langue tribale des oeridiens. Il est surtout parlé dans les régions rurales du royaume de Nyrond.
L’Olman : les esclaves olmans capturés par les Princes des Mers et la Fraternité Ecarlate parlent cet étrange idiome que leurs maîtres détestent. Son énorme et complexe alphabet n’est en fait qu’un vaste ensemble de pictogrammes.
L’Ordaï : cette langue est parlée par les Nomades du Loup et du Tigre.
Le Rhopan : langage des rhenniens, il emprunte un grand nombre de termes à d’autres langues, y compris l’argot des voleurs. Il n’a cependant de lien direct avec aucun autre langage de la Flanaesse.
Le Vélondais : dialecte dérivé d'une vieille langue tribale des oeridiens. Il existe en tant que parler sans forme écrite connue. Il est utilisé surtout dans l'archevêché de Véluna.
Le magazine DRAGON n°66 a une série d'articles sur les langages et notamment un article de A. D. Rogan qui tente de relier tous les langages de la Flanaesse à partir de trois branches initiales
Bonne lecture !
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