mercredi 13 septembre 2023

Atlas politique de la Flanaesse: la vallée du Sheldomar ("l'ancienne Kéolande")

Kéolande, les états d’Ulek, la Paumarche, le grand-duché de Geoff, le comté de Stériche, la Grande Marche, Bissel, la Vallée du Mage, Francheterre, le fief des Princes de la Mer.

 

Kéolande, royaume de [Keoland, kingdom of]

Dirigeant : sa Majesté Sans Pareille, le Roi de la Kéolande, Kimbertos Skotti, Seigneur de la Grande Marche, Plar de Stériche, Protecteur du Sud.
Capitale : Niole Dra (pop. 21 600).
Population humaine : 300 000 (SOf) (sans les dépendances)
Proche-humains : elfes sylvestres, gnomes, halfelins
Humanoïdes :  incertain
Alignements : LB, NB*, N
Ressources : denrées alimentaires, étoffes, mines d’or, gemmes (III).

La Kéolande fut le premier royaume important établi en Flanaesse par les descendants des lignées suéloises et oeridiennes généralement bien intégrées dans la région, qui bâtirent un royaume tolérant et prospère avec l’aide de nombreux groupes de proche-humains. Après plusieurs siècles d’une période de croissance rapide caractérisée par l’annexion pacifique de nouveaux territoires, une lignée de monarques assis sur le trône du Lion débuta une ambitieuse politique d’expansion. Au pic de son époque impérialiste, la Kéolande s’était emparée de toutes les terres comprises entre la Paumarche et la cordillère des Brumes cristallines, pendant que ses armées entraient dans Ket et menaçaient Verbobonc et Véluna (350-360 AC). L’expédition en sol kétite commença à battre de l’aile (défaites de Molvar, Lopolla) et les trois décennies qui suivirent prirent finalement l’allure d’une lente retraite vers le Bissel. En 438 AC, la guerre opposant la Kéolande à la Furyondie (la « Petite Guerre ») mit fin à l’emprise kéolandaise sur Véluna. Son influence au nord de la Grande Marche disparut complètement.

L’année suivante, la Francheterre ferma sa frontière aux kéolandais, retirant ses troupes pour protester contre ces « guerres d’agression » et les proche-humains expulsèrent les garnisons royales de Célène et des états d’Ulek. Dans la lutte qui s'ensuivit, les humains libres de la partie ouest du royaume se rangèrent au côté des proche-humains. Les pillards dans l'extrême sud profitèrent de ces conditions pour s'emparer de la côte kéoish, de Gradsul à Gryrax.

Le roi Tavish III fut tué lors du siège d’Ostefort (453 AC) au cours d’une longue bataille contre les insurgés des Princes de la Mer. Le fils survivant du roi, le jeune Tavish IV, entreprit de changer radicalement de politique. En 460 AC, la ligue de la Francheterre fut reconnue comme un domaine indépendant et des nouvelles relations furent rétablies entre les deux états. Malgré les efforts du roi, les états d’Ulek et la Célène rompirent officiellement leurs liens avec la Kéolande, les premiers y gagnant de surcroît leur autonomie. Deux ans plus tard, les petits nobles suélois de la Paumarche prêtèrent allégeance au prince d’Ulek et choisirent Grandport pour capitale.

Dans les années suivantes, la Kéolande redevint une grande nation tolérante et pacifique. Les protectorats de la Grande Marche et le comté de Stériche restent loyaux au trône du Lion et fournissent des contingents importants à l’armée royale, qui est constituée d’une importante cavalerie légère, le gros des troupes étant des fantassins armés d’armes d’hast et de lances, la noblesse constituant la cavalerie lourde. Des compagnies d’elfes, de gnomes, d’halfelins et de nains renforcent l’armée royale. La flotte est peu nombreuse mais apte au combat contre les Princes de la mer qui continuent à infester le royaume.

 

Ulek, comté d’ [Ulek, county of]

Dirigeant : sa Noble Miséricorde, l’Archidruide Lewenn, Comte Palatin d’Ulek (Un palatinat désigne le territoire ou l'office d'un comte palatin, originellement le représentant direct du souverain, qui devint plus tard l'administrateur héréditaire du territoire et de ses sujets).
Capitale : Jurnre (pop. 10 900)
Population : 25 000 (OFS)
Proche-humains : gnomes (5 000), petites-gens (4 000), autres
Humanoïdes : aucun
Alignements : N*, LN, CN, LB, CB
Ressources : denrées alimentaires, mines d’argent et de cuivre, gemmes (I)

Les humains et les proche-humains sont depuis longtemps en paix dans les territoires qui bordent les Lortmils. Les tribus flanae, les nains et les elfes se sont installés depuis longtemps dans les états d’Ulek. Ces territoires ont été sous l’influence de la Kéolande pendant une courte période, mais sont depuis indépendants. Bien que chaque nation soit autonome, il existe une communauté d’intérêt qui permet aux états d’Ulek de s’allier face à une agression extérieure. Le comté d’Ulek est en bon terme avec ses voisins du nord et du sud, comme avec la Kéolande, son ancien suzerain. Depuis que les tribus humanoïdes ont été chassées des Lortmils, le pays connaît une période de prospérité importante.

Les défenseurs du comté sont organisés en compagnies. Les cavaleries légères et moyennes sont constituées d’humains. Les unités d’infanterie lourde des régions occidentales sont formées d’humains, soutenus par des archers et des frondeurs halfelins et gnomes. Situé au centre des trois états d’Ulek, le comté est séparé du duché, au nord, par la rivière Froide et de la principauté, au sud, par la rivière Vieille et s’étend jusqu’à Boiscour dans la forêt des Murmures.

 

Ulek, duché d’ [Ulek, duchy of]

Dirigeant : Sa Noble Radiance, Grenowin, Duc d’Ulek
Capitale : Tringlee (pop. 13 800)
Population : 15 000 (Sfo)
Proches-humains : hauts-elfes (12 000), elfes sylvestres (4 000), gnomes
Humanoïdes : douteux
Alignements : CB*, NB, N, CN
Ressources : denrées alimentaires, étoffes, mines d’électrum, gemmes (I et II).

Le duché elfique d’Ulek est gouverné par un haut-elfe sage et intelligent. Bon nombre d’habitants humains du pays ont du sang elfique, et les autres sont bien disposés envers les proche-humains. Après avoir acquis un statut indépendant, ces peuples ont rapidement conclu des traités d’entraide avec Célène et les autres états d’Ulek. Bien qu’ils n’apprécient pas particulièrement le royaume de Kéolande, ils n’ont pas d’hostilité particulière envers lui et des relations politiques et commerciales existent entre le duché, la Grande Marche et le royaume de Kéolande. Cependant, la plus grande partie du commerce passe par les montagnes vers Célène et les gnomes des collines de Kron.

Il y a une force permanente d’un millier d’humains et d’elfes au service du duc. Cette force consiste en une troupe humaine de cavalerie lourde et de cavalerie moyenne et un corps elfe de cavalerie légère. Le reste (60%) se compose d’arbalétriers, d’hommes des collines et d’archers elfes. En cas de besoin, des troupes d’humains, d’elfes et de gnomes peuvent être enrôlées rapidement.

 

Ulek, principauté d’ [Ulek, principality of]

Dirigeant : son Altesse Sereine, le Prince Olinstaad Corond d’Ulek, Seigneur des Sommets du Havre-aux-Collines
Capitale : Havre-aux-Collines (pop. 17 200)
Population : 30 000 (SO)
Proche-humains : nains (18 000), nains des montagnes (9 000), gnomes, petites-gens
Humanoïdes : douteux
Alignements : LB*, LN, N
Ressources : denrées alimentaires, mines d’argent, gemmes (II et IV).

La principauté d’Ulek est le plus méridional des trois états indépendants d’Ulek. C’est probablement le plus grand domaine de la Flanaesse accueillant une population mixte de nains et d’humains. Ensemble, les nains et les proche-humains sont en supériorité numérique sur les humains, sauf dans la cité de Gryrax. En effet, les humains sont de meilleurs marins qui sont en charge des escadres de la flotte de la capitale. Le reste de la population humaine est dispersée partout dans la principauté, qui s’étend du Sheldomar au Joyau, au sud de la rivière Vieille, au travers des terres basses des monts Sanglants.

Les humains composent également l’intégralité de la force de cavalerie du royaume et fournissent une petite troupe d’hommes d’armes réguliers. L’essentiel de l’infanterie est de race naine, bien sûr, avec des petits contingents de gnomes et un corps d’éclaireurs de petites gens.

Il fut un temps où le territoire du prince atteignait le bout de la Paumarche mais les nobles locaux refusèrent un suzerain nain et expulsèrent les garnisons mixtes qui protégeaient leurs possessions au nom du prince. La principauté d’Ulek ne prit pas de mesures à leur encontre, et il se mobilisa pour aider le territoire en détresse lorsque des nuées d’humanoïdes vicieux tombèrent dessus après avoir été chassés des Lortmils. Le prince est en très bon termes avec le comte d’Ulek et commerce tout autant avec la Kéolande et les Princes de la Mer.

 

Paumarche [Pomarj]



Orcs

Gobelins

Grand-gobelins

 
Dirigeant : nombreux chefs et chamans des tribus humanoïdes.
Population : 20 000 (SO)
Proche-humains : aucun
Humanoïdes : orcs (15 000), gobelins (10 000), autres
Alignements : CM*, NM, LM
Ressources : mines d’argent, d’électrum, d’or et de gemmes (I et II).

Cette riche péninsule était à l’origine une alliance de petites baronnies sous la protection du prince d’Ulek. Au cours des quelques décennies qui suivirent, tous ces barons devinrent extrêmement riches grâce aux ressources minérales extraites des mines des Drachensgrabs [les Tombeaux des Dragons] et du commerce maritime. En 305 AC, la cité de Grandport fut construite afin d’exporter cette richesse vers le reste du monde.

Lorsque le prince d’Ulek se retira du royaume de Kéolande en 461 AC pour obtenir un statut de palatinat indépendant, les seigneurs de la Paumarche firent de même deux ans plus tard, déclarant leur propre indépendance et expulsèrent les garnisons naines du royaume avant de commencer à gouverner leur petit fief chacun dans leur coin.

Quelques décennies plus tard, la guerre éclata dans les Lortmils entre les elfes, les nains et les humains d’un côté, les orcs et les gobelins de l’autre. C’était le début des Guerres de la Haine (498-510 AC). Avec la défaite des armées orches et gobelines, certains survivants s’enfuirent vers les Yatils au nord mais la plupart se réfugièrent dans la forêt des Murmures puis les montagnes accidentées de la Paumarche.

En 513 AC, ces armées vengeresses descendirent sur les cités humaines dans une véritable frénésie de destruction. En quelques mois seulement, les orcs parvinrent à chasser les seigneurs de la région et à s’emparer de la quasi-totalité des anciennes baronnies de la Paumarche. Les orcs et les gobelins se divisèrent le domaine de la Paumarche en petits territoires contrôlés par des chefs de tribus. Il n’y a pas de doute qu’ils furent aidés par des humains renégats et des mercenaires payés par l’or des mines de Stoneheim. En représailles, une armée de la principauté d’Ulek franchit la rivière Joyau mais elle fit demi-tour après une bataille féroce dans les Pâturages Vallonnés.

Les armées humanoïdes s’aventurent rarement dans la principauté d’Ulek et mènent plus souvent des raids meurtriers vers la Côte Sauvage.

 

Geoff, Grand-Duché de [Geoff, Grand Duchy of]

Dirigeant : sa Grande Radiance Owen 1er, Grand-Duc de Geoff
Capitale : Gorna (pop. 4 800)
Population : 65 000 (FSO)
Proche-humains : 6 000 Haut-elfes, quelques autres
Humanoïdes : quelques (jusqu’à 10%, nombreux dans la cordillère des Brumes cristallines)
Alignements : NB*, CB, N
Ressources : étoffes, mines d’argent, de cuivre, d’or et de gemmes (I).

La position isolée du Geoff, entouré de toutes parts de montagnes, de collines et de forêts, lui a permis de rester à l’abri des guerres de la Flanaesse, hormis un bref conflit avec la Kéolande en 450 AC. La mer de Roseaux constitue la frontière orientale du pays. Les habitants sont issus d’immigrants suélois et oeridiens qui se lièrent d’amitié avec les tribus flanae autochtones, semblant combiner le meilleur de chaque peuple. C’est chanceux car ils sont menacés en permanence par les incursions puissantes des ogres et des géants qui descendent des Brumes Cristallines.

Les geoffites vivent en harmonie avec les elfes et les gnomes des Tertres Désolés, et ces peuples combattent ensemble les envahisseurs monstrueux. Le Grand-Duc, Owen 1er, est un leader avisé et valeureux, qui entretient de bonnes relations avec le comte de Stériche et le roi de Kéolande. Les armées du grand-duché comprennent une cavalerie, des archers, et des contingents de piquiers venus des contreforts montagneux.

 

Stériche, comté de [Sterich, earldom of]

Dirigeant : sa Grandeur, Querchard, Comte palatin de Stériche
Capitale : Istivin (pop. 5 000)
Population : 40 000 (OSF)
Proche-humains : nains des montagnes (4 000), gnomes, halfelins
Humanoïdes : quelques (< 10% dans les montagnes)
Alignements : LB, NB*
Ressources : mines d’argent, d’électrum, d’or, gemmes (II et III

Le comte de Stériche est un vassal symbolique du roi de la Kéolande, bien qu’il soit traité davantage en parent préféré qu’en vassal. Les habitants sont loyaux à leur comte et au roi de Kéolande, qui peut mobiliser, en cas de besoin, un contingent important de fantassins légers et une cavalerie légère renommée, renforcé par des bataillons nains d’infanterie lourde venus des Brumes cristallines. Une grande partie des milices du Stériche garde la frontière occidentale du comté contre les incursions des humanoïdes et des géants qui descendent des montagnes en suivant le cours de la rivière Daviche pour piller les basses terres fertiles de la région. Le corps des hallebardiers et la cavalerie légère sont rarement vus en dehors de leur pays d’origine.

Le comté maintien des relations amicales avec le Grand-Duché de Geoff (ce qui n’a rien de surprenant car ils sont issus de la même lignée), et fait du commerce jusqu’à la Francheterre par la rivière Javan.

 

Grande Marche [Grand March]

Dirigeant : sa Très Ferme Grandeur, Pétros, Commandant de la Grande Marche.
Capitale : Crochebutte [Hookhill] (pop. 4 500).
Population : 80 000 (SOf)
Proche-humains : 2 500 elfes et 2 000 nains
Humanoïdes : rare (< 5%)
Alignements : LB, LN*, N
Ressources : denrées alimentaires, étoffes, mines de cuivre et gemmes (III).

La Grande Marche est l’un des plus anciens fiefs de la Kéolande, la jeune couronne kéolandaise créant un ordre de chevalerie dans cette région frontalière. Les Chevaliers de la Marche furent fondés afin de faire régner l’ordre sur le territoire et mettre un terme aux guerres des factions indigènes, tous les hommes en bonne santé étant obligatoirement conscrits dans des bataillons de soldats et de travailleurs. La Grande Marche occupe les plaines fertiles situées à l’est de la vaste forêt Ténébreuse et à l’ouest des monts Lortmils. Les baronnies du nord profitent d’un climat sec et tempéré semblable à celui que l’on retrouve dans le Bissel. Il en va tout autrement dans le sud, une terre de sombres brouillards et de fréquentes averses, particulièrement près de la forêt et du marais.

La vie y était paisible jusqu’à une époque d’oppression en 415 AC due à un excès d’autorité de certains des premiers Commandants. Lorsque Berkelyn, alors régent du fief, fut tué au combat pendant la Petite Guerre contre la Furyondie, le peuple se souleva de joie. La Kéolande reconsidéra par la suite sa politique en permettant aux nobles locaux d’élire l’un des leurs au poste de Commandant.  Le pays prête une allégeance officieuse à la Kéolande et maintien des relations amicales avec le Bissel. Le cœur de l’armée est constitué d’une cavalerie intermédiaire, portant une cotte de mailles et armée d’une lance, d’une arbalète et d’une épée.

  

Bissel, la Marche de [Bissel, March of]

Dirigeant : sa Noble Grâce Walgar, le Margrave de Bissel.
Capitale : Contrépine [Thornward] (pop. 3 430).
Population : 50 000 (OSB)
Proche-humains : quelques (< 10%)
Humanoïdes : quelques (< 10%)
Alignements : LB, LN*, N, NB
Ressources : denrées alimentaires, étoffes, mines d’or et de gemmes (valeur de base 10 po).

La Petite Marche ou Marche du Bissel était la frontière septentrionale du royaume de Kéolande vers 400 AC. Leur séparation remonte à la Petite Guerre entre la Furyondie et la Kéolande (438 AC). Bissel devint une dépendance de la Furyondie pour quelques dizaines d‘années, jusqu’à ce que le margrave Rollo fonde l’indépendance du territoire après un acte de bravoure au service du roi Hugues III de Furyondie lors d’une embuscade effectuée par une horde de gobelins. Bissel devint une marche palatine de la Furyondie.

La Petite Marche est au carrefour de trois mondes différents : l’occident bakluni, la vallée du Sheldomar et le reste oriental de la Flanaesse. Par cette position stratégique, Bissel bénéficie d’un soutien considérable de la Furyondie, de la Kéolande et de Véluna et des mercenaires de toute la Flanaesse se retrouvent dans les rangs des Compagnies des Frontières. Un trafic constant de caravanes, de messagers et de patrouilles emprunte l’une ou l’autre des deux grandes routes du pays : la route des Tours de Guet, reliant la capitale Contrépine à Crochebutte, près des Basses-Crêtes et la route de la Faux, reliant Contrépine à Mitrik.

L’armée du Margrave comprend 4 compagnies régulières et quatre compagnies de réserve, chacune forte de 1 000 hommes et comprenant des contingents d’infanterie, de cavalerie et d’archers. Les armes favorites sont la lance, l’arbalète, la pique, la fourche fauchard, le fléau et l’épée. Les soldats bisselites sont très bien équipés et dotés de bonnes armures. Chaque compagnie aligne également une escouade d’éclaireurs (de 30 à 50 individus) qui lui est affectée lorsqu’elle part en mission frontalière.

 

Vallée du Mage [Valley of the Mage]

Dirigeant : sa Très Magique Autorité, le Mage Exalté de la Vallée et Seigneur du Domaine.
Population : 10 000 ? (OBf ?)
Proche-humains : possiblement des elfes et des gnomes
Humanoïdes : inconnu
Alignement : inconnu
Ressources : inconnues

Il y a longtemps, un mage puissant se réfugia dans cette vallée luxuriante qui abrite la source du fleuve Javan dans la Barrière des Hautes Cimes. Ses serviteurs surveillent les allées et venues dans le val, veillant à ce que seuls soient admis les invités du seigneur de la Vallée. Ce qui s’y passe depuis quelques décennies n’est que conjoncture, car nul n’y pénètre (le grand-duc de Geoff ne s’en soucie pas et on est sans nouvelles d’une expédition de la Grande Marche). Il y a, bien sûr, des récits d’aventuriers revenus de la vallée avec des trésors de pièces de platine et de pierres précieuses qui constitueraient le lit des rivières comme le font les cailloux ailleurs. Mais ces histoires ne sont pas suffisantes pour attirer les étrangers car il est aussi bien connu que la Vallée du Mage est habitée par d’horribles monstres. Ce que l’on sait avec certitude, c’est que des troupes armées sont parfois aperçues à la lisière de la forêt Ténébreuse et que ces groupes mystérieux semblent parfois se diriger en direction de la Vallée.

  

Francheterre [Yeomanry]

Dirigeant : sa Constance Crispin Puitsrouge, l’Homme-Libre [Yeoman], Orateur [Spokesman] de la Ligue de la Francheterre
Capitale : Hauteville [Loftwick] (pop. 6 000)
Population : 100 000 (SOf)
Proches-humains : hauts-elfes (2 000), nains, petites-gens
Humanoïdes : quelques (< 5%), (mais nombreux (jusqu’à 20% dans les montagnes)
Alignements : LB*, LN, NB, CB
Ressources : denrées alimentaires, étoffes, mines d’argent et gemmes (II).

Les peuples qui se sont installés sur le territoire à l’ouest de la rivière Javan, au nord des marais Houleux et sous les Monts Géants étaient des tribus mixtes de flanae et de suélois. Certains oeridiens vinrent également dans la région, acceptés par les colons tant que les nouveaux arrivants ne violaient pas la terre ou les droits de ceux qui étaient déjà là. Ces peuples ont développé l’habitude de tenir des assemblées annuelles de toutes les tribus de la région, où se règlent les différends et se concluent les arrangements de toute nature. Tous les guerriers étaient traités de façon égale, mais chaque tribu nommait un porte-parole pour chaque douzaine. Finalement, comme leur nombre a augmenté, cela est devenu un porte-parole par groupe de douze combattants, et les 12 porte-paroles élisaient un 13ème pour parler en leur nom. Cette tradition démocratique a persisté lorsque la région a été sous domination kéolandaise. Malgré son isolement, un commerce considérable a été réalisé entre la Kéolande et la Francheterre, dont les terres étaient très riches. Bien qu’il les ait exploités, le royaume a également apporté plusieurs avantages aux habitants de la région. Le monarque kéolandais considérait les Hommes-Libres comme des personnes de bonne naissance et leurs porte-paroles désignés comme une petite noblesse. Il donna à la région une voix au Conseil de Niole Dra.

Plusieurs milliers d’Hommes-Libres ont servi dans l’armée kéolandaise pendant des décennies, mais lorsque le royaume commença ses guerres de conquête, ils se sont révoltés et ont fermé leur frontière pour toujours au pouvoir kéolandais. Le mouvement a été un succès principalement parce que la Kéolande était partout en proie à la rébellion, mais le résultat a été la création d’un état gouverné par l’ensemble de ses guerriers au travers d’élections. Tous ceux qui portent les armes, ou ceux qui les ont portés dans le passé, ainsi que les artisans et les marchands ont désormais le droit d’élire leurs porte-paroles.

L’Orateur doit être élu parmi les plus grands propriétaires fonciers, mais il est dirigé par le Conseil national des Porte-paroles. Il conduit les affaires gouvernementales et dirige les Francs Capitaines des batailles. Le conseil se réunit à Hauteville quatre fois dans l’année pour décider des affaires de la nation.

Les soldats de Francheterre sont par la plupart des fantassins, armés de lances et d’arbalètes. Les montagnards fournissent des troupes portant des armes d’hast et des frondeurs. Les plus puissants propriétaires fournissent les petits contingents de cavalerie. Les proches-humains, qui sont également des électeurs, sont enrôlés en cas de besoin. Lanciers et archers elfes, infanterie lourde naine et les troupes d’infanterie légère halfeline sont amenés sur le terrain quand l’armée de la Francheterre fait mouvement.

 

Références

"A Guide to the WORLD OF GREYHAWK FANTASY SETTING". © 1983 TSR, Inc . All Rights Reserved. Written by Gary Gygax.

Héraldique d'ANNA B. MEYER à https://www.annabmeyer.com/

 

Nos prochains articles porteront sur l'atlas politique de la Flanaesse en 576 AC.

Bonne lecture.

Jacques

 

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