samedi 7 septembre 2024

Renaître de ses Cendres - Livret de Campagne - la Cité Franche de Greyhawk

 

LE LIVRET DE CAMPAGNE




L’objectif de ce Livret de Campagne est de détailler un décor de campagne située dans le monde de Geyhawk, en donnant davantage de détails sur une région qui sera la cité de Greyhawk et son Domaine. Ces éléments mettent à jour le coffret « The City of Greyhawk ». Ce Livret de Campagne contient quatre chapitres :

La Cité Franche. Cette section décrit les récents événements survenus dans la ville de Greyhawk et les changements qui ont eu lieu après la guerre. Le coffret « The City of Greyhawk » se déroule au début de 582 AC, et trois années de mises à jour sont présentées.

Atlas du Domaine de Greyhawk. Le chapitre fournit des entrées pour les villes, châteaux, ruines, lieux mystérieux, enclaves et populations humanoïdes et proche-humaines, groupes de mercenaires, cultes et groupes de personnes vivant dans la zone couverte par la carte-poster qui accompagne ce livret. Certaines entrées font référence à des emplacements déjà décrits dans le premier livret du coffret « The City of Greyhawk » (Gem of the Flanaess, GoF), et, dans ce cas, une brève description est donnée sur les changements observés depuis 582 AC.

Héros et méchants. Les profils sont donnés pour un grand nombre de PNJs et d'aventuriers importants, de mercenaires et d'autres groupes revêtant une importance particulière pour le cadre de la campagne. Le deuxième livret du coffret « The City of Greyhawk » (Folk, Feuds and Factions, FFF) détaillait de nombreux PNsJ. Les nouveaux venus décrits ici entretiennent souvent des relations avec ces sommités du passé ; ceci est noté et référencé. La carte de référence 13 donne une liste alphabétique complète de toutes les principales entrées de PNJs pour ce livret de campagne et pour la source précédente, rendant la référence beaucoup plus simple pour le MJ.

Aventures dans Greyhawk. Ce chapitre propose une abondance de thèmes d'aventure adaptés à tous les niveaux d'expérience des personnages, que les MJs peuvent développer à leur guise. Les cartes 15 à 20 proposent des scénarios courts et complets qui peuvent être utilisés tels quels.

 



LA CITE FRANCHE DE GREYHAWK

Les changements apportés aux lieux particuliers et aux personnes au sein de la Cité Franche ont été minimisés ici, afin de ne pas interférer grandement avec les campagnes existantes qui ont utilisé le coffret « The City of Greyhawk » comme base d’aventure. Cependant, même si la Cité Franche n'était pas directement impliquée, une guerre continentale fait rage autour d'elle, et les dirigeants de la ville sont confrontés à de nombreux changements auxquels ils doivent s'adapter. Ces changements sont divisés en plusieurs sections, bien qu'ils soient clairement liés : les changements physiques, les opinions sociales, économiques, politiques et religieuses, et les changements dans les relations avec les autres nations de la Toerre. Une dernière section fournit des mises à jour sur des PNJs spécifiques du livret FFF dont la vie a considérablement changé au cours des trois dernières années.

 

LES CHANGEMENTS PHYSIQUES SURVENUS A GREYHAWK

Un changement physique majeur s'est produit juste à la fin de la guerre, lorsque la mystérieuse débâcle magique précédant la signature du Pacte de Greyhawk a provoqué une vaste conflagration affectant certaines zones de la Vieille Ville. Comme un seul hiver a suivi cet événement, les réparations ont à peine commencé. Voici une liste des changements survenus dans la Vieille Ville (GoFF pp. 84-90).

Le Grand Hôtel de la Guilde des Voleurs (V21) a été endommagé par l'incendie, mais ses défenses magiques ont évité une catastrophe majeure et les réparations internes sont en bonne voie. Environ 20 bâtiments le long de l’avenue des Voleurs ont été entièrement incendiés, y compris les emplacements V20 (le Mont de Piété de Devin Halfhock) et V19 (la Maison des Amusements de Zorbo). De même, quelque 25 bâtiments de part et d'autre de la rue Sombre ont été incendiés, notamment les emplacements V22 (la Pension de l’Orchidée Noire) et V23, (le Dépôt de la ville). Ce dernier est en cours de reconstruction. Un édifice temporaire, érigé avec des sorts de création mineure, de création majeure, de mur de fer et de mur de pierre, ainsi qu'un grand complexe de tentes, abrite actuellement les fonctions des nombreux ouvriers de l'ingénieur en chef.

Tous les bâtiments entre les emplacements V21 (Grand Hôtel) et V18 (le Grand Brasier) ont été incendiés. Autour de ces zones d'incinération massive, une zone de taille similaire (elle s'étend au nord jusqu'au mur de la Vieille Ville et au sud-est presque jusqu'à la rue du Serpent) a subi des dégâts moindres.

Au printemps 582 AC, environ la moitié de ces bâtiments sont en cours de reconstruction ou de restauration, tandis que les autres sont des ruines délabrées dont les propriétaires n'ont pas les moyens de payer une restauration. Des gamins des rues, des mendiants, des voleurs pauvres et certains des réfugiés les plus pauvres de la cité de Greyhawk vivent du mieux qu'ils peuvent dans ces zones.

Un deuxième changement physique d'importance est l'établissement rapide d'un complexe de bâtiments d'ambassadeurs du côté est de la rue du Quai, dans le Haut Quartier, au sud de la Roue d'Or. Cela a été fait pour loger les nombreux nouveaux ambassadeurs résidant dans la Cité Franche ; parmi eux, deux ont choisi de vivre ailleurs (les ambassadeurs d'Aerdie et de la Fraternité écarlate). Nérof Gasgal s'est montré rusé ici ; il possède la maison de jeu de la Roue d’Or, un véritable repaire de voleurs. L’idée géniale de construire de nouvelles magnifiques résidences à deux pas de son armée d’espions et de voleurs était un coup de ruse à l’ancienne.

L’ambassadeur d’Aerdie est contraint de vivre dans le complexe de l’ambassade contre son gré. Aucun endroit qu'il considérait acceptable ne lui sera loué, étant donné son caractère offensant. Les détails des ambassadeurs sont donnés ci-dessous dans la section Héros et Méchants de ce livret.

Ce complexe de bâtiments est entouré d'un mur, et il est régulièrement patrouillé par les Gardes de la ville et les Veilleurs de Nuit (qui permettront aux membres de la Guilde des Voleurs de passer librement si Nérof le demande), et il dispose de mesures de sécurité internes impressionnantes !

 

LES CHANGEMENTS SOCIAUX SURVENUS A GREYHAWK

L'atmosphère sociale générale parmi les gens ordinaires de Greyhawk n'a pas beaucoup changé pendant les années de guerre. Pas plus que la hiérarchisation de la société, les attitudes des différentes classes les unes envers les autres, les coutumes sociales, etc. Les mêmes fêtes sont célébrées comme auparavant. Les changements sociaux généraux et radicaux (par opposition aux changements politiques) n’ont pas vraiment affecté la population, mais il y a deux exceptions à cela : les deux concernent des étrangers.

Les rhéniens.

Premièrement, le peuple du Fleuve est considéré avec une méfiance croissante par la plupart des habitants de Greyhawk. Il est largement admis qu'au moins certains d'entre eux sont de mèche avec Iuz, agissent comme des espions dans la ville et attaquent les navires sur le Nyr Dyv avec l'aide des navires qu'Iuz a capturés dans les Terres du Bouclier. Il y a du vrai dans tout cela.

Il est également vrai que certains rhéniens se rendent à Admundfort pour faire du commerce avec Iuz ; ce n’est pas illégal, mais cela crée de la méfiance parmi les autres. Dans le Quartier du Fleuve en particulier, des bagarres éclatent fréquemment entre rhéniens et d'autres personnes ; ces combats sont plus sérieux qu'avant la guerre. De nos jours, les corps portant des poignards dans le dos sont fréquemment repêchés dans la Sélintane. Les gardes de la ville n'entrent pas dans le Quartier du Fleuve à moins qu'ils ne soient au moins une douzaine.

Les rhéniens eux-mêmes sont devenus plus isolés et plus méfiants. Ils sont eux-mêmes partagés entre ceux qui acceptent volontiers l’argent d’Iuz et ceux qui ne le prennent pas, mais leur esprit de clan et leur colère face aux attaques lancées contre eux par des étrangers maintiennent la cohésion du groupe. La situation est aggravée par le fait que les rhéniens sont responsables d'une grande partie du commerce maritime sur le Nyr Dyv, au point qu'ils doivent être tolérés par les autorités, qui ne peuvent pas agir contre eux même si elles souhaitaient prendre des mesures répressives.

 

Les réfugiés.

Le deuxième changement social important est le problème des réfugiés. Près de 10 000 personnes ont fui vers la Cité Franche pendant les Guerres, pour diverses raisons. Près de la moitié de l'afflux était constitué de Nyrondais qui ont abandonné leurs terres pauvres et menacées. Les déplacés comprennent également des Furyondiens et des Urnstois qui échappent à la conscription, des habitants de la Brigandie qui n'ont plus de foyer, des Taines malheureux à Urnst et des exilés de la Pavoisie.

Une minorité de ces personnes ne pose pas de problème, puisqu’il s’agit d’artisans qualifiés, d’érudits, de scribes, de magiciens, etc. Certains créent des problèmes politiques aux autorités par leur seule présence et leurs activités ; mais, plus généralement, la majorité des réfugiés non qualifiés et semi-qualifiés a créé des tensions sociales dans la ville.

La surpopulation dans les quartiers les plus pauvres de la ville (Quartier du Fleuve, Vieille Ville, Bas Quartier, mais aussi le Quartier Etranger) constitue un problème, car de nombreux réfugiés qui pouvaient apporter quelques-unes de leurs affaires à Greyhawk se sont retrouvés là. Bien entendu, la surpopulation engendre des maladies, des conflits entre groupes nationaux et pire encore. Les autochtones imputent aux nouveaux arrivants une longue liste de problèmes : ils leur volent leur emploi (beaucoup travailleront pour une somme dérisoire); ils sapent l'autorité des Unions et des Guildes (les réfugiés ont été utilisés pour tenter de briser le monopole des Guildes et des Unions les plus faibles afin de faire baisser les salaires) ; la criminalité (les étrangers sont les principales cibles des sanctions) ; la maladie (« ils ont amené la vérole avec eux ») ; et bien d'autres choses qui ne vont pas dans la vie de tous les jours.

Certaines institutions sociales de la Cité Franche ont réussi à absorber une partie de ces tensions. L'Union des Mendiants a hébergé des réfugiés invalides, anciens combattants de guerre, par exemple, mais quiconque fait honte est laissé pour compte (comiquement, seuls les autochtones sont autorisés à faire honte à l'Union). Les réfugiés dotés de réelles compétences ont accepté l'autorité des Guildes et ont adhérés pour la plupart. Les prêtres de divinités telles que Rao et Pélor ont travaillé dur pour arbitrer les différends et prévenir les conflits entre les autochtones et les nouveaux arrivants. Certains groupes de réfugiés ont des conseils élus de manière informelle qui rencontrent les représentants de l’Oligarchie Dirigeante et des temples afin d’arranger les choses.

Pourtant, la réputation de Greyhawk en tant que ville cosmopolite est mise à rude épreuve ces jours-ci. Les tensions sociales se transforment de temps en temps en conflits violents. Les réjouissances ivres de Froidenoce en 585 AC ont dégénéré et les habitants ont tué 32 réfugiés taines dans le Bouge, furieux de perdre leur travail (incertain dans le meilleur des cas, comme simples ouvriers) et las de ce qu'ils considéraient comme l'arrogance des nouveaux arrivants. C'est exceptionnel, mais des agressions graves dues à des causes similaires sont quasiment quotidiennes dans certaines zones urbaines.

 

L’ECONOMIE DE LA CITE FRANCHE

Greyhawk est confronté à un problème : le volume des échanges commerciaux a diminué d'environ 20 % depuis le début des Guerres. Cela est dû à la fois à une diminution de la quantité de biens excédentaires que de nombreux pays peuvent proposer à la vente et aux risques liés au transport de ce qui est disponible. Étant donné qu’une grande partie des revenus de Greyhawk provient de la fiscalité commerciale, cela a gravement affecté les coffres de la ville.

Il y a eu une augmentation des recettes fiscales provenant des terres nouvellement gouvernées par la Cité Franche, mais cette augmentation a été en grande partie compensée par l'impôt supplémentaire nécessaires pour entretenir les garnisons et les protéger.

Dans le même temps, la ville est assiégée par des appels désespérés à l'aide de la Furyondie et de Nyrond, bien que ces relations doivent être secrètes (voir Politique de Greyhawk). Nérof Gasgal et ses conseillers sont coincés entre des ressources réduites et la nécessité de dépenser davantage. Une série de changements dans la vie urbaine reflètent ce dilemme.

Pour l’instant, aucune modification fiscale majeure n’est appliquée au commerce. Selon certains, une augmentation des impôts ne ferait que faire baisser davantage le volume des échanges commerciaux, et éventuellement diminuer les recettes à moyen et long terme. Au moins, ceux qui soutiennent ce point de vue exercent une influence dans les débats houleux de l’Oligarchie. Il faut donc trouver des fonds supplémentaires ailleurs. Glodreddi Bakkanin, le sinistre chef des Impôts, s'est fait connaître avec toute une série d'idées à ce sujet,

Premièrement, le code pénal de Greyhawk a subi des changements importants. De nombreux délits auparavant passibles d'emprisonnement entraînent désormais des amendes et du travail forcé (ce qui réduit les coûts de la ville et augmente les fonds disponibles à d'autres fins). Les amendes ont généralement été augmentées (augmenter les valeurs des amendes lourdes et standard de FFF, p. 12, de 10 à 15 %).

Le travail forcé signifie exactement cela de nos jours, et il faut plus de travail qu’avant pour payer ses crimes. (Un effet secondaire de cette situation est que certains habitants de Greyhawk perdent leur emploi, ce qui accroît les tensions sociales avec les réfugiés). Les ateliers de Greyhawk sont des endroits sinistres de nos jours, mais l'augmentation de la mortalité est compensée par la vigilance accrue des autorités qui garantissent une sécurité accrue dans l’approvisionnement immédiat en nouveaux ouvriers.

Un deuxième grand changement est que les riches se voient imposer de nouveaux impôts. Les nobles doivent payer une « taxe de droit » de 1 po chaque semaine pendant laquelle ils résident dans la Cité Franche. Les temples doivent payer 5 pa par semaine pour chaque prêtre résident ; cela a provoqué des frictions considérables avec les temples consacrés aux œuvres caritatives et d’autres (notamment celui de Pélor), mais malgré les grognements, les temples ont payé l'argent.

Les ambassadeurs d'états étrangers sont tenus de payer des frais de résidence pour leurs établissements (100 po par an), en plus des loyers, plus 50 po par personne dans leur entourage diplomatique (Nérof a astucieusement fait accepter cela dans les petits caractères du Pacte de Greyhawk. ; voir la section suivante).

L'impôt sur les incendies, apparemment destiné à reconstruire les quartiers de la Vieille Ville décimés par les incendies, a généré un excédent. Certains des résidents qui ont perdu leurs biens (et qui ont donc droit à une aide provenant des impôts) sont morts dans l'incendie sans que les survivants puissent demander une indemnisation. Certains survivants de l'incendie se sont installés à Verbobonc, Dyvers ou plus loin.

Nérof Gasgal a justifié ces augmentations d'impôts par la diminution des recettes provenant de la fiscalité commerciale, une raison plausible que la plupart acceptent. Il a également astucieusement imposé une taxe sur les jeux de hasard, de sorte que les casinos et les maisons de jeu doivent payer 5 % de leurs bénéfices ou une somme fixe (comme l'a décrété Glodreddi) chaque mois. Puisque tout le monde sait que ces lieux sont gérés par des voleurs, et que les voleurs dirigent la Cité Franche, cela donne l'impression que Nérof est impartial, ce qui a contribué à rendre ces changements plus acceptables pour ceux qui le souhaitent. En réalité, la moitié de ce prélèvement est reversée aux propriétaires !

Enfin, Glodreddi propose toute une gamme d’autres programmes pour collecter des fonds. Les Directeurs créèrent dix nouveaux titres de petits-nobles (Seigneur Gardien de la forêt Noueuse, le puissant Baron de la Grande Route, etc.) lorsque le contrôle politique s'est étendu. Ces titres n’ont en réalité aucune signification en termes de pouvoir et d’autorité (en dehors de pouvoirs très mineurs), mais ils semblent grandioses et ils ont effectivement été vendus au plus offrant. Quelques réfugiés ont pu emporter de l'argent avec eux, et le nouveau Chevalier taine, Protecteur Poursuivant de Grossettgrottell, aurait craché quelque 15 000 po pour sa bouchée de titre.

À chaque Froidenoce, ces petits nobles rencontrent les Directeurs lors d'un grand conseil administratif, ce qui contribue à renforcer leur sentiment d'importance (bien que les Directeurs ignorent complètement tout ce qui est dit, pour la plupart).

Glodreddi travaille actuellement sur un projet permettant l'achat de lieux spéciaux de sépulture dans les murs de Greyhawk, avec des plaques commémoratives et d’autres nouveautés pour tous ceux qui peuvent débourser de l'argent. D’autres projets de cet acabit sont sûrement en préparation.

 

LA POLITIQUE DE GREYHAWK

Le Pacte de Greyhawk.

Ce pacte a conduit à une cessation formelle des hostilités entre Iuz, la Furyondie/Véluna, la Kéolande et leurs alliés, Nyrond et Urnst, la Fraternité écarlate et un représentant d'Ivid le Grand Roi. Ceux qui n'étaient pas inclus étaient les humanoïdes du Pomarj et de la Marche aux Ossements, Ratik, les barbares du Nord, d'autres dirigeants d'Aerdie et les dirigeants exilés des terres vaincues.

Le tableau politique mondial concernant les frontières acceptées se reflète bien sûr sur la carte du monde. Le libre-échange était autorisé, en théorie, entre les états et les nations, mais la méfiance l'a minimisé. Bien entendu, certaines puissances se frottaient les mains de leur incapacité à contrôler l’enthousiasme de certains mercenaires rebelles, humanoïdes ou partisans présents sur leurs terres. Ces puissances ont exprimé leurs profonds regrets de ne pas pouvoir empêcher totalement les escarmouches à l’intérieur de leurs terres (le représentant d’Iuz a feint un regret particulier), de sorte que la paix n’est jamais tout à fait complète.

En ce qui concerne la Cité Franche, le changement majeur apporté par le Pacte est que les ambassadeurs permanents des principaux signataires résident désormais dans la Cité Franche. En théorie, cela vise à permettre à ces représentants de discuter de toute violation du Pacte dans un bref délai ; cette stipulation du Pacte était due à l'insistance de la Fraternité Écarlate, maître de l'intrigue et de l'espionnage. Nérof, bien sûr, a ajouté les petits caractères qui garantissaient le paiement du privilège de garder un ambassadeur dans la ville.

Deux changements importants se sont produits en conséquence du Pacte :

La tromperie impliquant Aaron Strachan favorisée par la Furyondie (FFF, p.8) a été abandonnée. Il n’est pas crédible qu’un si vieux fou soit l’ambassadeur de cette grande puissance. « Aaron » a simplement été expédié un jour et Elskan Samarade a retrouvé sa véritable identité.

Un certain nombre de nouveaux ambassadeurs sont arrivés dans la Cité Franche. Il s'agit de : Almérin Skiari, ambassadeur de la Kéolande ; Parras Haddaraith, ambassadeur de Véluna ; Delmanarah Efrine, Ambassadeur du Comté d'Urnst ; Sir Ranald Immanen, ambassadeur de Nyrond ; le comte Kyrine Nauxanth, ambassadeur d'Aerdie ; Pyrémiel Alaxane, ambassadeur d'Iuz et le frère aîné Ghrigiel, ambassadeur de la Fraternité Écarlate. Tous ces nouveaux personnages sont détaillés dans le chapitre « Héros et Méchants » de ce livre, où leurs intrigues politiques sont également dévoilées.

 

Le Domaine de Greyhawk

Pendant les années de guerre, et peu après le Pacte de Greyhawk, les dirigeants de la Cité Franche se sont retrouvés responsables d'une plus grande zone de territoire. Les frontières se sont élargies dans toutes les directions, pour diverses raisons.

La Cité Franche contrôle désormais la quasi-totalité des collines des Cairns, jusqu'à la bordure orientale, à la suite d’un traité conclu avec le duché d'Urnst en 584 AC. Urnst, de plus en plus conscient de la nécessité de soutenir le comté et Nyrond, estimait simplement qu'il ne pouvait pas continuer à maintenir des garnisons dans les Cairns alors qu'il avait besoin de plus de troupes à proximité de la rivière Nessère.

Cet accord avec la Cité Franche permet au Duché de bénéficier de 20% des revenus provenant de la récupération des minéraux et des pierres précieuses de cette partie des Cairns qui étaient autrefois sous le contrôle d'Urnst (après dépenses et dîmes). Les Directeurs de Greyhawk considéraient cela comme une excellente affaire et, pour une fois, le comte Karl1 du duché avait peut-être agi de manière imprudente.

En conséquence, le contrôle de Greyhawk s'est étendu au sud-est, jusqu'à l'Abbor-Alz. Les communautés locales telles que Grisseuil (voir l'Atlas) ont accepté assez facilement leur affiliation à Greyhawk. Même si la guerre était loin, peu de gens se sentaient à l'abri d'elle dans des communautés aussi petites et isolées. La protection d'une grande ville comme Greyhawk, en échange du paiement d'impôts acceptables, semblait très souhaitable.

En échange de la protection de ces communautés, la Cité Franche a acquis une richesse supplémentaire, même si, hormis les mines des collines des Cairns, celle-ci a été compensée par les coûts liés au paiement des garnisons et des patrouilles. Les Directeurs acceptent cependant cette compensation, car cela fournit des emplois supplémentaires aux habitants dans les milices élargies. Ceci est crucial à un moment où le problème des réfugiés devient grave ; ces emplois supplémentaires contribuent à atténuer ce problème dans une certaine mesure.

Les administrateurs ont fait de gros efforts pour mettre Âprebaie complètement sous leur contrôle. La paranoïa du temps de guerre les a amenés à désirer un contrôle total sur le Sélintane, au nord et au sud. Une stratégie astucieuse a été utilisée pour annexer virtuellement Âprebaie. Une garnison d’une milice montagnarde fut affectée à la ville pour protéger les terres autour de l'Abbor Alz, et Âprebaie fut heureux de les accepter. Ils étaient disciplinés et bien payés, et les tavernes et les auberges appréciaient le commerce en plein essor.

Les Montagnards furent rejoints en 584 AC par les Marines de combat d’Âprebaie : de coriaces marins envoyés pour patrouiller la partie septentrionale de la baie des Moutons. Leur placement était justifié par la progression vers le nord des humanoïdes du Pomarj ; la Despotrice ne pouvait refuser leur présence. Âprebaie est désormais techniquement gouvernée par la Despotrice, mais il est effectivement gouverné par les commandants des Montagnards et des Marines. L'Atlas fournit de plus amples détails.

L'influence de Greyhawk s'est également étendue à l'ouest, presque par défaut, et au sud-ouest. À l'ouest de la Sélintane se trouvent la forêt Noueuse et les terres de Dyvers, et l'influence de Greyhawk ici s'est manifestée par des patrouilles croissantes, des accords conclus avec les rôdeurs et les bûcherons de la Noueuse, et un rapprochement avec les villes survivantes de la Côte Sauvage. Il n'y a pas de changement formel au traité, ni d'objectif déclaré de déplacer Dyvers, mais l'influence de Greyhawk grandit vers l'ouest.

En vérité, il s’agit essentiellement d’un effet secondaire de l’alliance croissante avec Puysenar et le Havre. Ces villes sont toujours des cachettes pour des bandits infâmes et perfides et pire encore, mais les Directeurs estiment qu'elles sont de meilleurs voisins que les humanoïdes du Pomarj. Greyhawk a stationné à contrecœur des garnisons dans ces villes afin de les sauver de la chute. Il s'agit d'une ponction financière dont la Cité Franche pourrait très bien se passer, mais les tribus humanoïdes du Pomarj sont plus proches que toute autre puissance hostile et sont les seules non-signataires du Pacte de Greyhawk dans un rayon de 1 500 kms ; cette dépense est donc considérée comme un mal nécessaire. Les frontières ne sont pas absolument fixées dans certains cas ; celle avec les terres de Dyvers n'est pas fixé par un traité formel, et sur la Côte Sauvage, il y a une zone tampon fluctuante occupée par diverses populations commettant des incursions venant du Pomarj, des bandits particulièrement désespérés et des vauriens, et des petites communautés isolées qui essaient de rester en vie sans nulle part où aller.

 

La politique interne de la Cité Franche

Des changements importants ont eu lieu au sein de l’Oligarchie Dirigeante, même si le noyau du pouvoir dans la Cité Franche reste le même. Non moins de quatre Directeurs ont été remplacés au cours des trois dernières années (cf. FFF, p.6).

Sental Nurev (FFF p.9) a été remplacé en 583 AC par Tigran Gellner (FFF, p.9), en tant que Capitaine Général de la Garde et Directeur. C'était le résultat de la révélation du chantage exercé de la part de Skandar Gundersson. Nurev est mort de façon suspecte peu de temps après. Gellner a été promu Capitaine Général et Directeur à la suite de son excellent travail dans la garnison des collines des Cairns.

Turin Traquemort (FFF, pp. 42-43) a quitté la Cité Franche en 582 AC et il est connu pour avoir combattu des humanoïdes lors de la retraite des Terres du Bouclier, aux frontières du Pays d'Iuz et de la Furyondie, ainsi que dans le Pomarj. Il est désormais commandant de la garnison du Havre. Ses postes de Maître de la Guilde des Assassins et de Directeur ont été occupés par son ancien adjoint, Vesparian Lafanel (FFF, p.43). Vesparian ne fait pas partie du « cercle restreint » des Directeurs, désormais réduit à cinq (cf. FFF p.6).

Otiluke a été détruit par Rary. Sa place de Président de la Société de Magie a été prise par Kiéren Jalucian (FFF, p.16). Kiéren a été invité à devenir Directeur, mais il a refusé (au grand soulagement de Nérof). Il assiste aux réunions de l'Oligarchie uniquement si des questions d'importance majeure impliquant la magie sont à l'ordre du jour. Cela réduit le nombre d'administrateurs à un total de 15.

Enfin, Ren o'l’Etoile (FFF, p.35) a été retrouvé mort dans la Sélintane à la fin de 583 AC. Plusieurs dagues empoisonnées étaient enfoncées dans son dos et une paire de dés était attachée autour de sa gorge. Ses créanciers ont fini par perdre patience à son égard. Dernan Nathane, déjà Directeur, est devenu Maître de l’Union des Marchands et Commerçants. Au sein de la même Union, une partisane de Dernan (et donc de Nérof), Cariel Mansharn, a été nommée Directrice. Cariel est proche du « cercle restreint » et pourrait bien y être acceptée après une longue période probatoire.

 

La religion dans la Cité Franche

Certains prêtres et cultes ont pris une importance croissante dans la vie quotidienne de la ville.

Jérôme Kazinskaia, patriarche de Rao (FFF, p.29) est devenu une figure diplomatique de premier plan. Il organise chaleureusement des dîners pour les représentants du Nyrond, Furyondie et Urnst, ainsi que pour le représentant de plein droit des états d'Ulek, Scherrin Marizan. Il contrebalance cette hospitalité en ayant des discussions avec l'ambassadeur de la Fraternité Écarlate et même avec le représentant d'Aerdie, bien que sa tolérance soit mise à rude épreuve par ce dernier. Tout le monde ne fait peut-être pas confiance à Jérôme, mais personne ne se méfie activement de sa parole. Il est consulté sur la rédaction de presque tous les traités diplomatiques.

Stakaster Villaine, patriarche de Zilchus, est de plus en plus influent. On sait que des membres éminents de l'Union des Marchands et Commerçants le rencontrent pour discuter du commerce, et la congrégation du temple de Zilchus s'agrandit. Stakaster est sans doute le principal économiste de la Cité Franche dans le sens où ses conseils contre l'augmentation de la taxation du commerce ont pu convaincre les Directeurs d’abandonner cette voie, et les marchands de Greyhawk lui en sont reconnaissants. Les Directeurs le consultent sur de nombreux aspects de la planification financière.

Janziduur, prêtresse de Trithéréon, n'est rien de moins qu'une héroïne à part entière de la guerre. Elle a passé la majeure partie des Guerres de Greyhawk à combattre dans la Principauté d'Ulek, son lieu de naissance, et bien qu'elle soit elle-même modeste, des récits sur son extraordinaire bravoure et son altruisme ont filtré des anciens combattants grisonnants d'Ulek. Même les misogynes endurcis lui témoignent respect et admiration.

Son église a un public considérablement élargi. Les exilés des Terres du Bouclier et même quelques-uns des Terres Perdues et de Taine sont devenus d'ardents convertis au pouvoir du châtiment et de la vengeance. Les Directeurs n'aiment pas ce culte car il attise de fortes passions et des troubles.

L'ordre de Saint-Cuthbert a reçu un soutien croissant à Greyhawk comme ailleurs. La grande prêtresse Eritai Kaan-Ipzirel n'a pas caché son désir de devenir Directrice, une perspective que Nérof Gasgal et son entourage redoutent absolument. Eritai est rusé et a proposé de mettre une partie des fonds du temple à la disposition du parrainage de miliciens supplémentaires. Cette tactique astucieuse capitalise sur la popularité des Veilleurs de Nuit auprès des citadins (puisqu'ils ont toujours été soutenus par les prêtres de cette divinité). Elle peut encore atteindre ses objectifs.

Un petit temple dédié à Mayaheine a été établi dans la Vieille Ville, juste à l'est de l'emplacement V3 (Poste de garde de la Vieille Ville ; GoF, p. 84). Jusqu'à présent, cette église a pris soin de garder un profil modeste et elle a un public restreint mais très dévoué. Les Directeurs de Greyhawk ne se soucient pas de ce culte, tant qu'ils estiment qu'il relève de l'église de Pélor. Le prêtre résident, Véni Jarrison, est détaillé dans le chapitre « Héros et Méchants ».

 

Les magiciens de Greyhawk

Trois facteurs ont changé la politique interne de la Guilde de la Magie. La première est la destruction d’Otiluke, auparavant président de la Société de Magie. Kiéren Jalucian a été contraint d'assumer ce rôle, en plus de ses fonctions de Maître de la Guilde. C’est contre sa volonté, mais aucun autre candidat acceptable n’a vraiment pu être trouvé. Le doublement des rôles fait que Kiéren se sent trop chargé, en particulier depuis que Jallarzi Sallavarian (FFF, p. 27) est de plus en plus absorbée par les affaires du Cercle des Cinq. Kiéren a donc tendance à se retirer quelque peu de ses engagements, et la Guilde de Magie est plus secrète et moins confiante qu'avant la guerre.

Deuxièmement, il y a eu une augmentation significative du nombre de membres associés de la Guilde, les sorciers nyrondais en exil, en particulier, ayant pris résidence à Greyhawk. Un plus grand nombre de ces magiciens sont d’alignement bon ce qui n'est pas le cas pour les membres natifs de la guilde. Leurs tentatives de faire pression sur la Guilde de Magie, en disposant de ses excellentes ressources magiques, et son soutien plus actif à Nyrond ont créé des tensions en son sein. Cette division affaiblit encore davantage la Guilde.

Troisièmement, l’arrivée de Philidor, le Sorcier Bleu, dans la Cité Franche (un an jour pour jour avant la signature du Pacte de Greyhawk) provoqua la consternation au sein des rangs supérieurs de la Guilde. Tout le monde sait qu'il est un sorcier extrêmement compétent, extrêmement poli envers les seniors de la Guilde et réactif à leurs invitations. Mais il ne lance jamais lui-même d’invitation. De plus, ceux qui lui parlent ont beaucoup de mal à comprendre ses intentions. Quelque chose dans la gentillesse sans faille et la conversation chaleureuse de Philidor semble désarmer tout le monde. Jusqu'à ce que la Guilde parvienne à découvrir cet homme, les magiciens seniors se sentent désavantagés et peu sûrs d'eux. Philidor est décrit dans la rubrique « Héros et Méchants ».

 

RELATIONS AVEC LES NATIONS VOISINES

Le problème diplomatique le plus important de Greyhawk s’explique simplement. La Cité Franche feint une neutralité rigoureuse et, en tant que centre commercial majeur, elle ne peut pas se permettre de s'aliéner les forces majeures d'Oerik. D'un autre côté, les véritables dirigeants de la Cité Franche (Nérof et son entourage) craignent la Fraternité écarlate. Nérof et son équipe sont bien conscients que si jamais Iuz étend sa main osseuse à travers le Nyr Dyv, Greyhawk sera sa première cible (après tout, Zagig a construit le château de Greyhawk et y a emprisonné Iuz).

Les élus de la ville aimeraient vraiment que toutes ces satanées politiques disparaissent ; rien ne les rendrait plus heureux que les espions de la Fraternité, les yeux froids d'Iuz, les supplications furyondiennes et nyrondaises et les soucis du Pomarj disparaîssent dans l'histoire. Réalisant que ce n’est qu’un fantasme, ils se contentent de la meilleure option suivante. Greyhawk finance secrètement la Furyondie ; l'argent est utilisé pour renforcer la présence navale furyondienne sur le Nyr Dyv, au départ de Willip. Cela maintient ouverte cette route commerciale vitale.

Greyhawk finance également secrètement le Nyrond, par crainte d'un vaste flot d'exilés nyrondais se dirigeant vers la ville (un nombre suffisant est déjà arrivé). Ce soutien financier s'accompagne des insistances du duché d'Urnst, qui craint également la chute ou la désintégration de Nyrond.

Greyhawk ne peut cependant pas se permettre beaucoup de soutien à Nyrond et doit lutter contre des demandes qui deviennent de plus en plus désespérées. C'est une situation de cauchemar ; la crainte qui tient vraiment au cœur de Nérof est que le soutien existant de Greyhawk à l’état de l’est soit révélé. Cela pourrait même être utilisé par l'ambassadeur de Nyrond comme levier de chantage, si les choses tournent suffisamment mal à Nyrond même. Pas étonnant que Nérof ait de temps en temps des douleurs à la poitrine.

En public, bien sûr, les ambassadeurs de Furyondie et de Nyrond prétendent que leurs appels à l'aide sont restés lettre morte. Il est peu probable que leurs ennemis en croient un mot, mais les choses n’ont pas encore atteint leur paroxysme.

Greyhawk considère Véluna, Urnst et les Etats d'Ulek avec chaleur, car ils disposent de fonds qui peuvent alléger la pression exercée sur la Cité Franche pour soutenir les états assiégés. Les relations avec le duché d'Urnst sont particulièrement bonnes après les traités concernant les collines des Cairns, mais cela entraîne des complications avec le comté d'Urnst, qui s'efforce d'avoir une voix indépendante auprès des Directeurs. Nérof doit ici maintenir un équilibre difficile. Il rencontre habituellement le comte Reichart Pétrides, l'ambassadeur du Duché (FFF, p.7) en secret pour leurs discussions les plus importantes, de peur de contrarier l'instable ambassadeur du Comté. Encore des élancements pour Nérof.

Véluna et les Etats d'Ulek n'ont pas d'ambassadeurs, mais ils ont des représentants de droit dans la Cité Franche. Scherrin Marizian des Etats d'Ulek est le mieux reçu des deux ; les voleurs de Greyhawk se méfient de Porias Venturien de Véluna, apparemment loyal, en raison de tout son charme et de sa courtoisie !

Nérof et ses collègues sont contraints d'avoir des réunions occasionnelles avec les représentants d'Iuz et de la Fraternité écarlate par souci de protocole. Le Frère Aîné Ghrigiel propose constamment des plans pour accroître le commerce et, grâce aux ressources des terres du sud, il a beaucoup à offrir. Ghrigiel a fourni des efforts pour être très agréable aux Directeurs qui lui font très peu confiance. Cependant, le commerce avec la Fraternité est stable et leurs produits, notamment les épices et le bois, sont très demandés à Greyhawk. Les taxes sur leur importation constituent une source vitale de revenus.

Les Directeurs sont convaincus que Ghrigiel possède un nid d'espions et ils le surveillent de près, ainsi que ses acolytes (voir « La Fraternité à Greyhawk » pour plus de détails sur ce jeu du chat et de la souris).

Le sombre représentant d’Iuz est à peine toléré par les Directeurs. L'horrible prêtre ne fait guère plus que se plaindre de l'alliance de Greyhawk avec la Furyondie, se plaindre que les exportations de fourrures d'Iuz soient entravées dans la Cité Franche et se comporte généralement de manière abominable. Les relations pourraient être décrites, au mieux, comme glaciales. Aucune des deux parties ne manifeste d'enthousiasme pour les rencontres protocolaires. Des circonstances similaires s’appliquent à l’ambassadeur à moitié fou d’Ivid, dont la mégalomanie est à peine tolérée. Les contacts avec le Comte Nauxanth sont limités au strict minimum exigé par le protocole.

La Cité Franche entretient des relations lointaines et indifférentes avec la Kéolande et ses alliés. Son ambassadeur est présent pour suivre le protocole.

Enfin, les stipulations du Pacte de Greyhawk rendent la vie très difficile aux différents ambassadeurs et parties intéressées. Le Pacte interdit à tout ambassadeur ou diplomate de s’espionner les uns les autres, de recruter des mercenaires et d’agir d’une manière jugée « incompatible avec le statut diplomatique » (les petits caractères du Pacte sont ici interminables). Cela s’applique au sein de la Cité Franche, mais rien n’empêche les diplomates de tenter leur chance hors de ses murs.

Par convention, personne n’essaie de recruter des mercenaires ou de fomenter une sédition à Âprebaie, Le Havre ou dans d’autres centres majeurs du pouvoir de la Cité Franche. Cependant, il est bien connu que certaines personnes qui recrutent des mercenaires dans la Cité Franche ne sont pas vraiment sans lien avec les nations qui y ont des ambassadeurs. Il existe donc un équilibre délicat entre l’impossibilité juridique de recruter qui s’opère sur la base des conventions existantes et un recrutement par une influence acceptable. Cela promet un avenir très difficile pour les dirigeants de Greyhawk.

Pyrémiel Alaxane d'Iuz a déjà déposé deux plaintes officielles concernant le recrutement furyondien de mercenaires marins et d'infanterie dans la Cité Franche, affirmant qu’il était financé par un agent de l'ambassade furyondienne (qui conteste vivement cette affirmation). De telles initiatives et feintes diplomatiques compliquent certainement la vie d’une Oligarchie Dirigeante déjà en difficulté. Nérof a récemment pris l'habitude d'abreuver ses symptômes de cognac.

 

Références

From the Ashes
 
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Carl Sargent

 

Le prochain article évoque les principaux PNJs de la Cité Franche de Greyhawk..

 

Bonne lecture.

Le Chevalier de Greyhawk

 

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