Le chapitre précédent communiquait des informations de base sur le roi de Furyondie et les dirigeants provinciaux. Ce chapitre décrit les relations que le pays entretient avec les autres nations, un bref aperçu de l'état de ses armées et de sa marine, et des groupes de pouvoir importants du royaume autres que les Sept Familles. Il s'agit notamment des clergés, des magiciens, des Chevaliers du Cerf, etc. Enfin, un regard sur les gens du peuple de la Furyondie ; artisans et paysans, miliciens fatigués, exilés qui ont élu domicile ici. Quelle est leur vie et comment se débrouillent-ils au jour le jour ?
La Furyondie et les autres nations
La Furyondie est très active sur le plan diplomatique. Belvor IV cherche à forger des alliances avec toutes les nations d’alignement bon dans la Flanaesse, et à obtenir toute l'aide possible pour sa propre nation. Les relations de la Furyondie avec les nations suivantes sont à noter :
Véluna : Véluna est l'allié le plus important de la Furyondie. L'ambassadeur, le Chanoine Gellain, est toujours chaleureusement accueilli par Belvor. Véluna soutient la Furyondie avec de l'aide, y compris de l'argent, la présence de la milice vélunaise stationnée à Maison-Haute et Chendl, des marchandises et des informations rassemblées pour le roi par ses Voyants inégalés et ses sages. Véluna sait que si la Furyondie tombait aux mains d’Iuz, Véluna serait la suivante, coincée entre Iuz et les kétites, qui se sont alliés au demi-dieu maléfique pendant la guerre. L'ambassadeur de la Furyondie à Mitrik, le comte Paralen Isenben, est un cousin éloigné de Belvor et a la réputation d'être un diplomate hors pair. L'étroitesse de cette alliance pose quelques problèmes à Belvor. Il ne fait aucun doute que Gellain est un homme quelque peu autoritaire, dont l'influence est souvent à l'origine du traitement privilégié que les églises et les temples de Rao reçoivent à Chendl et ailleurs. Il y a du ressentiment et des murmures à propos du roi de Furyondie qui se prosterne devant un prêtre étranger. Le baron Kalinstren ne mâche pas ses mots à ce sujet. En tant qu'ardent converti à la foi chaotique de Trithéréon, ses coups de gueule provoquent de véritables frictions au Conseil des Nobles lorsque Gellain y assiste.
Il y a, bien sûr, un élément tragique dans l'histoire récente de Véluna avec la Furyondie. Le fils de Belvor, né de sa première épouse, le jeune prince Thrommel, devait épouser la prêtresse Jolène de Véluna. Il y avait même des projets d'unification des nations, le Chanoine de la cité de Véluna gouvernant en matière spirituelle et le roi Thrommel V dans les affaires temporelles après la fin du long règne de Belvor IV. Le Prince fut enlevé peu de temps avant le début des Guerres. Cet enlèvement aurait été effectué par des agents de la Fraternité écarlate, mais la recherche déterminée de Belvor de tels agents n'a donné que la plus petite preuve de l'implication de la Fraternité. La magie de scrutation a suggéré à Belvor que son fils était mort, et le roi consacre désormais toute son énergie à la reconstruction de sa nation.
Greyhawk : Greyhawk est important pour la Furyondie à bien des égards. Tout d'abord, Greyhawk subventionne secrètement les escadres de la marine royale furyondienne sur le Nyr Dyv. Ceci est gardé secret, l'ambassadeur furyondien Elskan Samarade déplorant en public le refus de Nérof Gasgal et des Oligarques de la Cité Franche d'aider la Furyondie. Deuxièmement, la ville de Greyhawk est un importateur de nourriture et de tissus furyondiens. Troisièmement, dans le cadre du Pacte de Greyhawk, tous les acteurs majeurs des jeux politiques du continent ont des ambassadeurs à Greyhawk. C'est là que les agents furyondiens peuvent garder un œil sur les représentants de puissances telles que l’Aerdie, Iuz et la Fraternité écarlate, qui n'ont pas d'ambassadeurs en Furyondie. Belvor veille à garder un œil attentif sur les événements de la Cité Franche, et les relations sont bonnes.
Ket : la Furyondie a conclu un accord tacite avec Ket. Les kétites peuvent garder Bissel, qu'ils ont annexé pendant la guerre, mais si Ket tente d'avancer d'un pouce vers Véluna ou la Grande Marche, Furyondy viendra en aide au pays attaqué. Les relations entre les nations sont neutres, et les ambassadeurs de chaque nation sont traités comme des personnes de peu d'importance par l'autre.
La Grande Marche : Les relations de la Furyondie avec Ket placent Belvor dans une position difficile face à la Grande Marche. L'ambassadeur de la Grande Marche, Sire Shalden Kerreck, est très influent, non seulement au sein de la Grande Marche, mais aussi dans les États Ulek, qui sont amis de la Furyondie. Shalden ne cache pas qu'il n'apprécie pas que la Furyondie ait accepté l'annexion de Bissel comme un fait accompli. La Grande Marche abrite de nombreux exilés bissélites et le désir de voir Bissel redevenir libre est très fort. Belvor doit travailler dur pour rassurer Shalden en privé en lui expliquant que la libération de Bissel est un objectif à long terme, mais que les intérêts actuels des deux nations sont ailleurs. Habituellement, il déplie une carte de la Flanaesse et souligne la taille relative de Bissel et des autres terres perdues par Iuz au cours des Guerres. Il a raison. En général, les relations entre les nations sont bonnes.
Les États d'Ulek : Des volontaires d'Ulek ont combattu en Furyondie pendant les Guerres de Greyhawk, et les trois nations seraient certainement entrées en guerre contre Iuz sans le triple assaut du Pomarj, de Ket, et des humanoïdes des Brumes de Cristal qui ont dévoré Stérich, Geoff, Bissel et une partie de la Principauté d'Ulek elle-même. Les relations entre la Furyondie et tous les états d'Ulek sont chaleureuses. Chacun des trois états est représenté par son propre ambassadeur. Le Comté d'Ulek, l'état le plus riche, apporte une aide à la Furyondie sous la forme de marchandises fournies à des prix subventionnés. L'ambassadrice du comté d’Ulek, la mercurienne Lady Janzer Kahluar, est une étoile brillante de la cour royale de Chendl. Les relations de la Furyondie avec le duché d'Ulek sont plus ambivalentes. En effet, le duché entretient des liens étroits avec Célène, une nation à laquelle la Furyondie en veut beaucoup pour son incapacité à aider les autres nations d’alignement bon pendant les Guerres de Greyhawk. Le duché d'Ulek doit faire face à de puissants nobles qui, à l'intérieur de ses frontières, s'efforcent de soutenir les Chevaliers de Luna, opposés à la reine Yolande de Célène, et l'alliance de la Furyondie avec Véluna. Pour ces raisons, les véritables objectifs diplomatiques du duché sont souvent nébuleux, et les propos de son ambassadeur haut elfe Schufellern Laurern vagues ou ambigus. Mais le fort sentiment de parenté de ce pays elfe pour Maison-Haute garantit son amitié avec la Furyondie.
Les États d'Urnst : Le comté d'Urnst est ouvertement amical envers la Furyondie et les marines des deux nations coopèrent pour patrouiller sur le Nyr Dyv. Le duché et le comté fournissent tous deux de l'aide à la Furyondie, mais seulement sous la forme d’un filet d’eau, car ils sont les seuls à soutenir Nyrond, dont les besoins leur semblent plus importants que ceux de la Furyondie. Belvor s'est efforcé de réunir les ambassadeurs des États d'Urnst et d'Ulek pour former une alliance d'États « bailleurs » et, sous les lustres étincelants de son palais, il commence à remporter un certain succès.
Kéolande : Les royaumes de Kéolande et de Furyondie sont des alliés à contrecœur. La Kéolande n'aime pas la Furyondie, ce qui remonte à la « Petite Guerre ». Ce vieux royaume s'est replié dans un isolationnisme qui ne considère pas la Furyondie comme importante. La Kéolande s'efforce de sécuriser ses frontières, en concentrant ses efforts diplomatiques sur les états d’Ulek, la Grande Marche et la Francheterre. Il est certain que la Kéolande aurait pu soutenir davantage la Furyondie s'il n'avait pas été assailli par ses propres problèmes, notamment la chute des Princes de la Mer. Malgré les tentatives de Belvor pour courtiser l'ambassadeur de la Kéolande, Pentari Skinnarn, les relations sont formelles et froides.
Maison-Haute : Après Véluna, la Furyondie se préoccupe davantage de Maison Haute que de toute autre terre. La Furyondie et Maison-Haute savent que leurs destins sont liés. Le chapitre sur Maison-Haute et la Vesve donne plus de détails.
Nyrond : Nyrond et la Furyondie sont très bien disposés l'un envers l'autre, mais ne font guère plus qu'échanger des informations et des paroles aimables. La Furyondie n'est pas en mesure d'aider Nyrond, mais Belvor insiste auprès des ambassadeurs d'Urnst pour qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour aider la nation orientale sinistrée.
La Furyondie n'a pas de liens politiques formels avec d'autres nations. Elle a signé le Pacte de Greyhawk avec Iuz, l’Aerdie et la Fraternité écarlate, mais n'a pas de liens diplomatiques avec eux. Elle n'a pas non plus de liens formels avec la Perrenelande, malgré l'importance de ses échanges commerciaux. Elle laisse les relations avec la Pérennelande à la discrétion de Maison-Haute.
L’armée en Furyondie
Les sections de l’Atlas des provinces donnent des détails sur les forces et les effectifs des différentes armées et de la marine. Cette section donne un aperçu de l'organisation de l’armée du pays et quelles sont les forces principales en présence.
Belvor a toujours maintenu le Régiment de Maison à Chendl, une force d'infanterie lourde qui comptait 150 hommes avant les Guerres et qui est aujourd'hui forte de 400 hommes. En outre, la milice du guet de la ville est composée d'infanterie légère qualifiée, des vétérans du siège épique de Chendl pendant la guerre. Belvor a également des forces mercenaires stationnées à Chendl. Il s'agit notamment de quelques forestiers de la Vesve et d'un contingent de soldats de Véluna.
Par tradition, le dirigeant noble de chaque province a toujours entretenu une petite armée permanente. Avant la guerre, les forces permanentes totalisaient environ 6 000 hommes pour l'ensemble du royaume. La plupart des provinces ont tendance à avoir un type de troupe spécialisée qui faisait la fierté de la province. La cavalerie lourde de la Marche et celle de Littleberg étaient des rivales féroces. L'endurance des « Bottiers » de l’Etendue était légendaire. On disait de cette infanterie légère qu'elle marchait 30 miles par jour, puis se réveillait à l'aube et remettait ses bottes, prête à marcher à nouveau.
Les choses ont radicalement changé depuis les Guerres. Les nobles maintiennent des forces permanentes plus importantes, en particulier dans le nord. On attend de ces troupes qu'elles remplissent d'autres fonctions, comme celles de la milice et des équipes de travail, afin de les aider à payer leur subsistance. La plupart des soldats vétérans ont vécu la guerre. Leur moral est bon, mais la plupart d'entre eux ont vu trop de morts et de carnages sanglants pour en redemander. Les combattants vétérans ont besoin de repos et de soulagement, et leurs officiers le savent. Ce sont des troupes précieuses, et il y en a peu. La défense des villes et des châteaux peut difficilement être confiée à des novices.
Les milices paysannes sont prêtes à être mobilisées quelques heures à l'avance. Elles sont mal armées et mal protégées, mais leur moral est bon et elles sont déterminées. Dans la plupart des villages, tous les hommes valides effectuent un exercice militaire au moins une fois par mois, le jour férié, avec un instructeur du château ou de la garnison la plus proche. Le problème de la Furyondie n'est pas tant qu'elle ne dispose pas d'hommes et de femmes valides prêts à se battre, mais plutôt que la guerre a coûté à cette nation le cœur de ses armées de vétérans. C'est une qualité que la Furyondie a perdue aujourd'hui.
Lorsque les armées de la Furyondie entrent en action, elles peuvent faire l'objet d'un nouveau type d'organisation. Belvor use de toute son influence et de ses talents de négociateur pour placer les armées de ses nobles sous le contrôle royal plus longtemps que les deux mois traditionnels de l'année. Son objectif principal est de transférer les troupes du sud-est vers le nord pour aider Maison-Haute et protéger la frontière pendant la construction des fortifications, afin de repousser les escarmouches humanoïdes qui s'y déroulent. Comme cela représente une perte majeure des prérogatives et du pouvoir des nobles, les familles nobles résistent à cet effort.
Belvor essaie de profiter d'un changement intervenu pendant les années de guerre, lorsque les armées furyondiennes ont été unifiées sous l'égide d'un Grand Maréchal (à l'époque, l'un des propres généraux de Belvor). Très astucieusement, Belvor a nommé le baron Jémian de la puissante baronnie de Littleberg comme son Grand Maréchal, avec un beau spectacle de pompe et de cérémonie. Littleberg est une province centrale, ni au nord ni au sud, et Belvor espère combler le fossé par cette manœuvre sournoise. Jémian est un invité très honoré à Chendl, où Belvor exprime son admiration pour ses idées judicieuses en matière de défense, de construction et d'organisation militaire.
La marine royale furyondienne a sa base principale à Willip. L'arsenal de Willip est l'arsenal le plus impressionnant de toute la Flanaesse, et sa survie est un élément majeur de la force militaire restante de la Furyondie. Bien que la plupart des escadrilles du lac Whyestil aient été coulées par les forces de Iuz, les escadrilles de Willip sont toujours fortes et puissantes sur le Nyr Dyv. Le financement de la marine est un véritable gouffre pour Belvor, mais il faut le faire, et Umst et Greyhawk y contribuent tous deux.
Personnalités et organisations célèbres
Les PNJs individuels dignes d'intérêt sont décrits dans les chapitres de l’Atlas et des Personnages, mais il existe quelques alliances puissantes au sein de la Furyondie, autres que les dirigeants provinciaux, qui méritent d'être signalées. Les plus importantes sont décrites ci-dessous.
Les Chevaliers du Cerf
Les Chevaliers de l'Ordre du Cerf ont été fondés il y a longtemps, au début de la période où la Furyondie passa d’un état de vassal à une nation indépendante. La date exacte de la fondation de l'ordre n'est connue que de très peu de personnes, car l'ordre est resté secret pendant des décennies. L'objectif principal de cette organisation est de s'assurer que les trois terres de la Flanaesse d’alignement bon que sont la Furyondie, Maison-Haute et Véluna conservent leur liberté, leur alliance et leur raison d'être. Les Chevaliers du Cerf n'ont pas de chefs officiels, et chaque chevalier est libre d'agir seul ou avec d'autres chevaliers selon sa conscience et son honneur. Traditionnellement, Ket était considéré comme une menace majeure pour cette alliance, mais aujourd'hui, Iuz est le plus grand ennemi.
À l'origine, les chevaliers étaient organisés comme une avant-garde qui pouvait être prête à tout moment à combattre pour les trois nations qui disposaient d'armées relativement faibles sans commandement central. Étant donné que l'organisation des troupes est bien meilleure une fois que les leçons de la guerre ont été apprises, le rôle des Chevaliers a quelque peu changé. Ils conservent leur vocation à être prêts à prendre les armes, mais ils s'occupent également de diplomatie et de commerce.
Dans leur rôle de protection, les Chevaliers du Cerf rassemblent des fonds par le biais de toutes les sources disponibles pour construire des défenses. Ce qui inclut des châteaux, douves, murs, palissades, des tours de guet et tout ce qui peut être financé et qui est nécessaire. Ils utilisent leurs contacts personnels, les ressources des terres qu'ils détiennent en fiefs personnels, et certains ont même appris à faire du commerce pour gagner de l'argent (voir l'entrée de Lémajen Sterrich dans « Renaître de ces Cendres, Livret de Campagne) ».
Sur le plan diplomatique, ils jouent un rôle mineur au sein du Conclave des Chevaliers de Chendl, pour la simple raison qu'ils souhaitent rester discrets en tant qu'organisation, et qu'ils ne veulent surtout pas être perçus comme de simples agents du roi. En revanche, les Chevaliers sont beaucoup plus actifs politiquement à Véluna. Ils participent aux collectes de fonds de l’état et traitent avec de puissants diplomates et prêtres, apprenant tout ce qu'ils peuvent des sages et des érudits vélunais.
Il existe trois branches de l'Ordre des Chevaliers du Cerf, comme suit :
Les Chevaliers de Furyondie
Cette branche de l'ordre compte 125 membres survivants. Près de 50 ont été tués pendant la guerre. Ce groupe se consacre principalement à la protection et à la défense de la Furyondie, mais il existe des schismes. Certains Chevaliers estiment que la rive sud du lac Whyestil est une frontière bien plus défendable que l'actuelle frontière terrestre avec Iuz et préconisent une offensive pour reconquérir les terres perdues. D'autres Chevaliers soutiennent que l'annexion de Dyvers et de ses terres, y compris Verbobonc, apporterait au royaume des revenus dont il a désespérément besoin. Les Chevaliers ne sont certainement pas d'accord avec Belvor sur tous les aspects de la politique, et il y a de l'hostilité sur un point en particulier. Les Chevaliers du Cerf considèrent généralement les Chevaliers du Saint Pavois, les émigrés des Terres du Bouclier, avec mépris. Ils considèrent la stupidité des chefs des Terres du Bouclier pendant les Guerres comme coupable, et considèrent les Chevaliers du Saint Pavois comme des intrus sans cervelle. Certains sont furieux que Belvor ait fait du comte Artur Jakartai (un très puissant chevalier du Saint Pavois) le souverain des Terres Cristallines, et ont exprimé leur mécontentement à Belvor en personne et au Conclave des Chevaliers.
Parce que la branche de Furyondie des Chevaliers du Cerf sont puissants en tant que propriétaires terriens, protecteurs des armées et de défenseurs du royaume, Belvor prend grand soin d'écouter leurs paroles. Ils exercent un pouvoir considérable et de l'influence dans le royaume, bien qu'ils soient toujours restés dans l'ombre.
Chevaliers de Véluna
Cette branche compte environ 70 membres, dont la grande majorité sont de puissants guerriers (70 % sont de 7ème niveau ou plus). Ce groupe est puissant et politiquement actif. Parce que leur puissance martiale est respectée, ils exercent une grande influence sur les affaires de Véluna. Certains Chevaliers de Véluna sont également actifs en dehors des frontières de Véluna, finançant des mercenaires envoyés pour aider la Furyondie ou Maison-Haute.
Chevaliers de la Haute Forêt
La branche de Maison-Haute de l'Ordre des Chevaliers du Cerf est unique, car seuls les elfes y sont admis. Elle ne compte que 30 membres. Les Chevaliers de la Haute Forêt sont très impliqués dans la guerre furtive et sauvage qui se poursuit dans la forêt de Vesve. Ils protègent également la route commerciale qui va de Furyondie en Pérennelande en passant par les terres de Maison-Haute.
Les trois branches des Chevaliers du Cerf coopèrent pleinement et sont en communication constante, y compris la communication magique à distance entre les membres les plus puissants à l'aide de boules de cristal spéciales dotées de télépathie.
Pour devenir Chevalier du Cerf, il faut être invité par une majorité de la branche concernée. Le candidat doit être un homme ou une femme libre qui a démontré, par un acte héroïque, son intérêt pour le bien-être des nations que les chevaliers ont pour mission de soutenir et de défendre. À l'exception des Chevaliers de Véluna, où certains prêtres combattants ont été acceptés dans l'Ordre ces dernières années, le candidat doit être un combattant aguerri (guerrier, rôdeur ou paladin). La grande majorité des Chevaliers de Furyondie et de Véluna sont humains, mais cela reflète simplement le manque de proche-humains dans les populations natives de ces nations.
« L'acte » doit être impressionnant. Il s'agit peut-être de tuer un grand ou un vrai démon, sauver des camarades contre toute attente, servir longtemps et vaillamment pendant la guerre, ou d'autres choses de ce genre. Le statut social n'a pas d'importance et l'adhésion n'est pas limitée aux nobles. Un combattant courageux qui devient Chevalier du Cerf se voit souvent offrir un service auprès d'un riche chevalier, en tant que chef des troupes de sa maison ou dans une autre fonction similaire.
Les Chevaliers du Cerf sont disséminés dans toute la Furyondie. Les chapitres « Atlas » et « Personnalités » en comprennent plusieurs. Le programme des Chevaliers est clair et ils agissent selon leurs propres critères dans la poursuite de leurs objectifs.
Les clergés
Traditionnellement, la Furyondie n'est pas une nation profondément religieuse. L'aisance de la vie et la paix qui régnait sur le pays n'incitaient pas les gens à implorer la protection ou la subsistance des divinités. La foi simple de Béorie, bien que son clergé soit peu nombreux, est la mieux accueillie par les gens du peuple. Après la guerre, la situation est assez différente et certaines chapelles sacerdotales gagnent en influence en Furyondie. Les plus importants sont :
St Cuthbert : Cette divinité et ses clercs trouvent la plus grande part de leur audience parmi les gens du peuple, qui vénèrent l'aspect protecteur de la divinité et apprécient l'approche pleine de bon sens de ses clercs. Ce clergé commence à prendre le pas sur celui de Béorie dans l'affection des gens ordinaires, en particulier dans les zones rurales.
Les clercs de la communauté locale de St. Cuthbert sont des hommes et des femmes pratiques. Pendant la semaine, ils ne se distinguent guère des gens ordinaires qui travaillent dans les champs. Ce n'est que les jours de repos et de culte qu'ils revêtent leurs habits sacerdotaux pour faire la leçon à leurs troupeaux. Les nobles et les puissants guerriers n'apprécient guère St Cuthbert, considérant avec snobisme sa foi comme quelque peu vulgaire Néanmoins, le Superviseur de St Cuthbert à Chendl, le redoutable Redankin Desmart, titille les oreilles des puissants. Ils savent qu'il exprime les sentiments du peuple et qu'il est honnête, même s'il n'est pas vraiment diplomate. Les clercs de St. Cuthbert plaident pour la prudence. Les gens ordinaires ont assez souffert. La Furyondie a besoin de reconstruction et de paix. Ils appellent à la vigilance contre Iuz, mais aussi à la vigilance par la défense.
Heironéous : Le roi et l’élite des guerriers (« officiellement » surtout les officiers et les paladins) adhèrent à cette foi. Les temples d'Heironéous sont les plus grands dans la plupart des villes du nord, et la foi a un fort attrait pour le simple soldat. Le grand prêtre d'Heironéous, Garaeth Heidenster, est un grand héros de guerre connu de presque tous les habitants de Furyondie. Les récits de sa bravoure sur le front nord sont presque sans fin. Il est un ardent partisan de Belvor et un allié puissant dans ses luttes politiques. Belvor envoie Garaeth en tournée dans la baronnie de Kallinstren pour inspirer les travailleurs et les soldats. Le message de Garaeth étant de préparer les défenses et de protéger la terre, cela permet de contrer la préférence exprimée par le Baron régnant pour la constitution de forces en vue d'une guerre visant à récupérer les terres perdues.
Mayaheine : Cette divinité, très récente en Oerik, gagne de nombreux adeptes parmi les combattants d'élite les plus intelligents. Son mélange de force protectrice et d'imagerie de guerrier sur les remparts pendant le siège est un puissant tapis émotionnel qui touche la corde sensible de ces personnes. C'est en partie parce qu'elle est nouvelle dans la Flanaesse qu'elle semble offrir un nouvel espoir, une chance de briser le cycle de l'adversité en Furyondie. Ceux qui se convertissent à sa foi font preuve d'un véritable zèle. Son affinité avec Pélor, qui a toujours été une divinité très populaire (à défaut d'être vénérée avec assiduité) par les gens ordinaires, a contribué à établir son culte. Belvor et la plupart des dirigeants provinciaux s'en réjouissent, car les prêtres de Mayaheine encouragent la reconstruction des défenses du nord et une alliance totale avec Maison-Haute.
Rao : Le clergé de Rao jouit d'une influence disproportionnée à la cour de Belvor et auprès de certains dirigeants provinciaux, notamment en raison de l'influence de Véluna. Souvent, les hommes puissants écoutent les clercs de Rao d'un air plutôt maussade, mais ils doivent les écouter. Ces hommes sont sages. Véluna est le banquier de la Furyondie et Rao y est largement vénéré. Le Chanoine Vendenn de Chendl est une voix puissante, un bon ami de l'ambassadeur de Véluna. Le Chanoine Schyendorf du Comté d'Or est une étoile montante de ce clergé. Ses paroles sont très appréciées par Belvor, puisqu'elle insiste pour que la comtesse Rhavèle harmonise ses objectifs avec ceux des autres dirigeants provinciaux. Rao n'est pas la divinité des paysans ou des guerriers, mais les exhortations de ses clercs à la réflexion et à la planification et contre les actions précipitées rejoignent souvent celles des clercs de Saint Cuthbert, et les deux s'entendent mieux en Furyondie qu'ailleurs.
Trithéréon : Le clergé de Trithéréon est un casse-tête pour tous les autres. Cette divinité chaotique et vengeresse a un clergé qui incite constamment à la bataille et à la lutte pour récupérer les terres perdues du nord. Le baron Kalinstren s'est converti à cette foi, et plusieurs puissants Chevaliers du Cerf vénèrent également Trithéréon. Cette foi attire les têtes brûlées, mais aussi les guerriers qui ont perdu des amis et des proches dans la guerre, et ils sont nombreux. Les clercs de cette religion parcourent le pays, semant le trouble et prêchant la nécessité pour la Furyondie d'être à nouveau prête pour la guerre. Ce message peut être bien reçu, surtout dans le nord, si le prêcheur est charismatique. Belvor et ses conseillers considèrent la jeune et brillante prêtresse de Trithéréon, Cataryna, comme une véritable épine dans le pied.
Zilchus : Le clergé de Zilchus n'est pas très puissant, mais il exerce une influence subtile à de nombreux niveaux de la société furyondienne. Les humbles marchands et ceux qui se contentent de vendre un peu de leur surplus de production pour quelques pièces d'argent à la fin de la semaine offrent une pièce de cuivre ou deux au sanctuaire ou au temple local. Les prêteurs sur gage et les principaux négociants du pays se tournent également vers ce clergé et cette foi pour protéger leurs intérêts. Dans une nation qui a cruellement besoin de commerce et qui connaît des problèmes économiques, Zilchus est une divinité qui mérite d'être implorée. Le clergé de Zilchus exhorte Belvor à ne pas partir en guerre pour récupérer les terres perdues du nord. Le rôle principal de ce sacerdoce est d'être un facteur de stabilisation, presque un élément rassurant, dans la vie furyondienne. Le commerce, les affaires, le gagne-pain, tout cela se fait encore au quotidien. Mais en même temps, ils l'invitent à rester ferme dans son alliance avec Maison-Haute pour soutenir le commerce par la Haute vallée. Les clercs de Zilchus sont également bien disposés à l'égard de Véluna, puisque le commerce vélunaise est lucratif et les marchands vélunaises sont des hommes honnêtes. Il y a là quelque chose de simple, de facilement compréhensible et de rassurant pour tout le monde, de Belvor au plus humble paysan avec un vulgaire cuivre dans sa poche.
Les guildes
La Furyondie ne compte pas beaucoup de guildes importantes et puissantes. C'est tout simplement parce que la grande majorité des gens vivent de la terre, en tant que paysans et agriculteurs. La Furyondie compte relativement peu d'artisans et de professionnels. Ses villes ne sont pas très peuplées ; Chendl, par exemple, est la capitale, mais ne compte qu'environ 13000 habitants. Les représentants des guildes au sein du Conclave des Chevaliers n'ont donc pas de pouvoir politique. Il existe une poignée d'exceptions à cette règle. Par exemple, la Guilde des Maîtres Charpentiers est puissante dans l'arsenal de Willip et, étant donné le rôle vital de ses membres en tant qu'ingénieurs navals, Belvor écoute attentivement leurs points de vue.
Le pouvoir des guildes réside dans leur réglementation interne. Les guildes protègent jalousement leurs privilèges. Un Maître artisan choisit un jeune garçon ou une jeune fille qu'il considère comme ayant un talent naturel digne d'intérêt et, si la famille est d'accord, l'enfant devient Apprenti. La formation est dure et longue. Un Apprenti peut travailler jusqu'à sept ans avant de devenir Compagnon. Seul un cinquième environ des Compagnons deviennent des Maîtres. Lorsque le Maître le juge bon, il demande au Compagnon de produire un travail conforme à ses spécifications. Il peut s'agir d'un beau manuscrit enluminé, d'un ensemble exceptionnel de matériel de sellerie, etc. Cette œuvre est appelée un « chef-d'œuvre » du Compagnon. Si les Maîtres de la guilde jugent l'œuvre suffisamment bonne, le Compagnon devient un jeune Maître, autorisé à demander une autorisation pour ouvrir son propre atelier. Certaines guildes sont dominées, dans certaines villes, par une famille dont les membres réservent le statut de Maître à leur propre famille.
Magiciens et Sages
Depuis un siècle environ, la Furyondie n'est pas une nation riche en magiciens et en sages. Ce n'était pas nécessaire. Alors que le savoir et la puissance magique de la Furyondie étaient autrefois renommées dans la Flannaesse, ils ont décliné. Les célèbres sages de Véluna servaient de référence pour la Furyondie, le roi et les autres dirigeants conservant une poignée de leurs propres experts pour vérifier les informations qui leur étaient transmises de Mitrik. Les sages furyondiens étaient de plus en plus souvent des membres de familles riches qui s'intéressaient à un domaine d'étude obscur pour des raisons purement égoïstes.
De même, l’art de la magie a lentement diminué en Furyondie. Dans cette terre ouverte, vallonnée, riche et fertile, la vie est essentiellement terrestre, le pouls de la vie étant lié au rythme des saisons. La Furyondie compte de bons guerriers, des rôdeurs, des clercs de religions simples, mais elle n'est pas, du moins ces derniers temps, réputée pour ses magiciens.
Depuis les guerres, les circonstances ont quelque peu changé. La magie est très puissante, en particulier pour reconstruire les villes et les défenses détruites. Des sorts aussi simples que le disque flottant de Tenser, la lévitation et le sort de force ont tous un rôle évident à jouer dans l'accélération des travaux de construction. À un niveau plus élevé, le rôle crucial de l'élémentaliste Karzalin dans la défense de Chendl a beaucoup impressionné Belvor. La nouvelle Chambre des Quatre, qui tire son nom de la salle où ils se réunissent et du nombre d’éléments qu'ils commandent, est un groupe consultatif influent auprès du roi. Les dirigeants provinciaux ont également des magiciens influents dans leurs propres Cours. Les guerriers-magiciens elfiques de Maison-Haute ont également visité les provinces du nord, à la recherche d'éventuels apprentis dignes d'être encadrés. Les nobles furyondiens ont des représentants à Dyvers, Verbobonc, Mitrik, Greyhawk et plus loin encore, recrutant des magiciens compétents pour les travaux de reconstruction. Dans le pays, ils recherchent des enfants susceptibles de devenir des apprentis prometteurs. Autrefois, une riche famille de Furyondie ne souhaitait pas qu'un enfant soit formé à la magie. La magie était considérée comme inférieure à l'apprentissage, à l'art, à la culture ou à la prêtrise. Ce n'est plus le cas aujourd'hui ! Les magiciens de Furyondie ne manqueront pas de mécènes désireux d'employer leurs talents.
Une journée dans la vie
Les villes de la Furyondie sont petites et la majorité des habitants vivent de l'agriculture. Certains sont presque des serfs (dans la vicomté de la Marche), d'autres sont des hommes libres qui possèdent de petites terres louées par leur seigneur en échange d'une dîme ; quelques-uns, surtout dans le duché de l’Etendue, sont des propriétaires terriens à part entière, toujours soumis à l'impôt et à la conscription dans l'armée du dirigeant provincial en cas de besoin.
Comment vivent ces gens ? Le tableau ci-dessous est un aperçu de la vie furyondienne avant les Guerres, et l'essentiel demeure.
La vie agricole en Furyondie n'est pas aussi rude que dans de nombreux pays. La terre est généralement fertile, le climat chaud et tempéré, plus humide à l'ouest et les grands bassins fluviaux assurent une bonne irrigation. La journée de travail varie selon la saison, mais dure généralement dix heures.
La plupart des fermiers utilisent des bœufs ou même du bétail pour labourer les terres, mais quelques hommes libres sont assez riches pour posséder des chevaux. Les enfants s'affairent au travail dès leur plus jeune âge.
Même un enfant de trois ans peut aider à nourrir les poulets. L'éducation formelle est peu répandue, elle dépend du dirigeant provincial, du fait que le clerc local est ou non alphabétisé (certains des clercs des hameaux et des petits villages de Saint-Cuthbert ne le sont pas), et d'autres circonstances fortuites. De nombreux petits fermiers partagent de grandes granges, des chariots et d'autres objets similaires, s'associant ainsi aux efforts agricoles de la communauté. Il fait encore bon vivre en Furyondie. Les maisons des gens du peuple sont pour la plupart construites en bois, provenant de la forêt Noueuse ou de la Vesve ou importé de plus loin. Certaines maisons sont en pierre, surtout celles des personnes qui vivent à proximité d'une carrière de pierre ou qui sont aisées. Les cheminées en pierre sont rares, la cuisine se fait par ébullition ou à la broche dans de simples fosses en terre. Certains villages ont des pâtissiers, qui disposent d'une cheminée et d'un four. D'autres locaux apportent de la viande, de la volaille (on mange des oiseaux allant du héron au merle) et d'autres ingrédients à cuire pour une ou deux pièces de cuivre ou pour des marchandises troquées. La fabrication de fromage et de lait caillé est courante dans de nombreux foyers, souvent à partir du lait d'une chèvre en quête de nourriture. La Furyondie a peu de bois, mais le buisson coriace de galdarn donne une riche récolte de baies à l'automne et les fruits qui ressemblent à des galdas font de bonnes confitures, des tartes et des conserves en bouteille.
C'est ainsi que la plupart des habitants de Furyondie vivent au jour le jour, et cette facilité de vie fait des Furyondiens un peuple plutôt heureux et généreux. Ils avaient tendance à faire facilement confiance aux gens, même s'ils étaient pleins de bon sens et ne se laissaient pas facilement duper. Les furyondiens avaient une foi élémentaire dans l'honnêteté et l'équité de la plupart des gens. Avoir Véluna et Maison-Haute pour voisins engendrait cette confiance et cette bonne humeur.
Depuis la guerre, les Furyondiens sont des gens plus sérieux et plus troublés. La plupart d'entre eux ont perdu un être cher. N'oubliez pas que près de 10% de la population de cette nation sont morts au combat. Cela les a dégrisés et endurcis. Ils pensent que la guerre reviendra. La prochaine fois ce sera un combat jusqu'au bout. Quelques furyondiens sont plongés dans le désespoir, mais la plupart préparent leurs défenses, impatients d'apprendre les techniques de combat dans les milices des villages et des hameaux. Le moral reste généralement bon en dehors des provinces du nord (voir les entrées de l’Atlas). Et bien que certains furyondiens préfèrent une pratique aiguisée des relations avec les étrangers, la plupart d'entre eux sont encore tolérants à leur égard. Ils se méfient. Les villages qui en ont les moyens construisent des palissades et des remparts, ou tout au moins des défenses en terre. Mais les furyondiens ont un grand avantage : ils savent qui est leur ennemi. Ils savent que le mal se trouve au nord. Tous les autres sont des alliés potentiels, du moins c'est ce que croient encore la plupart des furyondiens. Iuz a tué un dixième de ce peuple, mais il n'a pas brisé leurs cœurs et leurs volontés.
Exilés
La Furyondie abrite plus de 15 000 personnes qui ont fui leurs terres conquises. Environ 11 000 d'entre elles sont des habitants des Terres du Bouclier qui, dans l'ensemble, se sont bien intégrés. Environ 2 000 d'entre eux sont des soldats, dont la plupart ont combattu pour la Furyondie pendant les Guerres. Les furyondiens de souche font donc preuve de tolérance et de respect à leur égard. Les habitants des Terres du Bouclier ont tendance à travailler dur, mais ne sont pas très adaptables, si bien qu'ils occupent souvent des emplois inférieurs à leur niveau de compétence. D'autres exilés sont arrivés de Nyrond, de Bissel, des Territoires Perdus ou des Royaumes Brigands, en bien moins grand nombre. La Furyondie a la chance que ces immigrants aient été acceptés et semblent accepter leur nouveau foyer.
La vie en ville
Les citadins de la Furyondie sont
généralement plus formels et plus sérieux. Les villes furyondiennes sont
traditionnellement riches, et sont des centres d'art et de culture. Les villes
sont joliment conçues, avec beaucoup d'espaces ouverts, de jardins et d'allées
d'herbes aromatiques. Les citadins furyondiens se considèrent sur un pied
d'égalité avec les Vélunais à cet égard. Il existe également un snobisme très
subtil endémique dans les villes. Les différences mineures de rang social, les
modes vestimentaires en constante évolution, les préférences musicales et les
goûts artistiques comptent pour beaucoup dans les interactions sociales. Dans
les campagnes se déroulant en Furyondie, la maîtrise de l'étiquette devrait
compter pour beaucoup dans les aventures urbaines !
Références
Nous continuons la présentation avec les cartes de la Furyondie.
Bonne lecture.
Le Chevalier de Greyhawk
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